Une équipe gagnante, de quelle façon une direction professionnelle doit-elle la bâtir?
Stanley Cup blueprint: How the Atlantic teams stack up to Capitals’ best assets. (via @CraigCustance)https://t.co/9d5w5KBtT9
— The Athletic Montreal (@TheAthleticMTL) August 8, 2018
En se basant sur les Blackhawks de Chicago, qui mise sur un noyau fort depuis une décennie? Quoique les restrictions du plafond salarial brisaient cette formation chaque fois qu’elle soulevait une coupe Stanley. L’année suivant cette victoire, le visage des travailleurs de soutien changeait et un ou deux pions primaires devaient quitter. Bref, la stabilité du noyau d’acteurs principaux a gagné trois trophées argentés.
Puis, les Penguins de Pittsburgh? Une belle façon aussi d’édifier quelque chose de puissant, de gagnant et d’intimidant. Une ligne de centre monstrueuse, un Kris Letang gérant une brigade défensive ordinaire, un gardien de but qui fait les arrêts clés et du gros bagage lors des tournois printaniers. Cette franchise a tout de même soulevé trois coupes entre 2009 et 2017. Pas mal!
OK. Et les Kings de Los Angeles, eux? Bien, leur size a aidé grandement à devenir les champions de 2012 et 2014, en plus d’un Drew Doughty, d’un Anze Kopitar ou d’un Jonathan Quick. Ils avaient beaucoup d’éléments pour une recette gagnante.
Dans le cas des Capitals, ce sont désormais eux le modèle de 2018. D’ailleurs, Brian MacLellan a décortiqué, via le site The Athletic, les cinq caractéristiques principales pour devenir une équipe aspirante : un centre de premier plan, un joueur qui peut changer l’histoire d’une rencontre, une brigade défensive offensive, un noyau avec une expérience en séries éliminatoires et le physique. Ajoutons à cela un gardien de premier plan en pleine possession de ses moyens.
The Athletic a donc analysé les équipes de l’Atlantique afin de comparer ces alignements-là aux Capitals de Washington. Évidemment, les équipes sont cotées sur cinq puisqu’on se basait sur les cinq caractéristiques énumérées par le DG des Caps.
Bruins de Boston : 4 sur 5
Lightning de Tampa Bay : 4 sur 5
Maple Leafs de Toronto : 3.5 sur 5
Sabres de Buffalo : 3 sur 5
Panthers de la Floride : 3 sur 5
Red Wings de Detroit : 2 sur 5
Sénateurs d’Ottawa : 2 sur 5
Canadien de Montréal : 1 sur 5
Le Canadien peut quasiment mériter un gros zéro, mais donnons une note positive à la défensive offensive (pour être gentil)… si Shea Weber est en uniforme. Le travail est colossal pour rivaliser avec des formations aspirantes, telle celle de Washington.