Si l’on regarde les statistiques de Cole Caufield sur HockeyDB, Elite Prospects ou sur le site officiel de la LNH (bref, votre site de statistiques favori), son nombre de points est loin d’être décevant.
En effet, 15 points en 18 matchs sont loin d’être une mauvaise récolte, car il est en voie de réaliser une saison d’environ 68 points. Pourtant, tout le monde est d’accord pour dire que le 22 est décevant depuis le début de la saison.
Pourquoi?
Parce que si l’on approfondit nos recherches, on peut remarquer qu’il n’a que quatre points à cinq contre cinq. C’est bien beau les buts/points en prolongation et en avantage numérique, mais le hockey se joue 75 % du temps à cinq contre cinq. Il doit produire dans de telles circonstances…
Comme souligné par le compte Instagram canadiens.central, cinq des huit défenseurs ayant disputé au moins un match cette saison ont réussi à marquer autant, voire plus, de buts que Caufield à cinq contre cinq. L’ailier, quant à lui, ne compte qu’un seul but dans ces circonstances.
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Justin Barron (3), Johnathan Kovacevic (2), Arber Xhekaj (1), Gustav Lindstrom (1) et Mike Matheson (1) ont tous trouvé le filet autant ou plus de fois que Caufield à cinq contre cinq.
Mais ce n’est pas comme si l’enfant de Martin St-Louis n’essayait pas. Effectivement, il tire beaucoup au filet, mais la rondelle ne veut tout simplement pas entrer. L’entraîneur a même changé ses trios à quelques reprises pour tenter de relancer Caufield, mais sans succès.
Depuis le début de la saison, le petit droitier a tout de même cinq buts : un en avantage numérique (en temps réglementaire), un à égalité numérique et les trois autres en prolongation.
Est-ce que le Canadien pourrait jouer 82 matchs par année à 3 contre 3? Je demande ça pour un ami…
Quant au rendement de Caufield, bien que teinté d’inquiétudes, il n’y a pas lieu de céder à la panique. Après tout, il demeure le deuxième meilleur pointeur de l’équipe, derrière son capitaine et centre numéro un, Nick Suzuki.
