Cinq points à retenir concernant le réalignement des divisions

Pierre LeBrun a dévoilé la composition de ce qui devrait être les divisions en vue de la prochaine saison.

Rien n’est confirmé et il pourrait y avoir des changements, mais c’est ce qui en est pour l’instant.

Évidemment, on devrait avoir une division canadienne. Sinon, aux États-Unis, trois divisions de huit équipes sont au menu.

Les voici :

Rappelons que les équipes ne s’affronteront qu’entre divisions. 56 matchs seront au menu dans le plan actuel.

Qu’est-ce que j’en retiens?

1. La division canadienne sera excitante, mais exigeante

On a tous hâte à la division canadienne. Après tout, le sentiment d’appartenance au pays sera important – et ça, ce sont les joueurs qui le disent.

Cependant, quand on réalise à quel point il y aura du voyagement là-dedans comparé aux autres divisions, on se dit plus que jamais que la gestion de la fatigue sera un aspect important pour les joueurs, notamment du CH.

2. Il y aura (très) peu de voyagement dans la division des Bruins

D’un autre côté, prenez la division des Bruins. Avec les Capitals, les Sabres, les Penguins, les Flyers, les Rangers, les Islanders et les Devils, il n’y aura VRAIMENT pas beaucoup de voyagement. Les gars seront souvent frais et dispos.

Martin Brodeur a passé la majorité de sa carrière au New Jersey notamment en raison du peu de voyagement des Devils. Cette année, c’est encore mieux et ça me pousse à me questionner : signer dans cette division, est-ce que cela peut être encore plus attirant pour les agents libres restants?

3. Le Lightning a le chemin ouvert dans sa division

Le Lightning doit se débarrasser de joueurs suite à sa victoire de la Coupe Stanley en raison du plafond salarial. Ça fait mal pour le club… mais vu la qualité de ses adversaires l’an prochain, Julien BriseBois peut aller de l’avant en se disant que pour cette saison, le titre de la division est dans la poche.

Le but du jeu n’est pas de sous-estimer les clubs de la division. Mais outre les Blue Jackets et les Hurricanes, deux clubs que Tampa peut battre, qui peut donner du fil à retordre au Lightning? Chicago? Detroit? Nashville? Minnesota? Sunrise?

Non, non, non, non et non.

Une présence dans le carré d’as en séries est à la portée du Lightning dans quelques mois en séries si tout va bien.

Et de l’autre côté du spectre, les Sénateurs et les Sabres ne l’auront pas facile.

4. Tampa Bay et Sunrise sont encore seuls au monde

Quand on regarde les divisions à travers les années, on se rend compte que les clubs de la Floride (Lightning et Panthers) ont toujours de la difficulté à être proches des autres équipes. C’est notamment le cas lors des divisions habituelles, alors que les deux clubs de la Floride sont notamment avec les clubs du Canada.

Et c’est encore le cas. Même si les clubs les plus proches sont dans la division (Nashville et Caroline), on se rend compte que le voyagement sera éprouvant. Aller au Minnesota, à Chicago, à Detroit et à Columbus, ce sera du voyagement en masse.

Mais il faut avouer qu’un club comme Dallas est aussi très loin de tout le monde. Outre la division canadienne, celle de l’Ouest est quelque chose au niveau des Air Miles.

5. Création de nouvelles rivalités?

En affrontant des équipes inhabituelles sept, huit ou neuf fois en quelques mois et en disputant les séries (les deux premières rondes, du moins) dans sa division, certains clubs apprendront à se détester.

Et c’est tant mieux. Après tout, il y a des clubs qui n’ont pas l’habitude de s’affronter aussi souvent. Outre la division canadienne, où il y a clairement des équipes de l’Est et de l’Ouest, la division « centrale » regroupe des clubs de l’Ouest (Nashville, Minnesota, Chicago), des anciens clubs de l’Ouest (Detroit, Columbus) et des clubs de l’Est (Tampa Bay, Floride, Columbus).

Mention honorable à Saint-Louis, parachuté par défaut dans une division Ouest où le voyagement – et donc la découverte de nouvelles équipes – sera au rendez-vous plus que jamais.

Quels sont vos constats à vous?

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