Canadiens

Claude Julien a tenté de blâmer la mauvaise personne

Nous devons donner raison au Canadien de Montréal et à son coach, qui ont passé 48 heures à nous marteler que les joueurs devaient se méfier du match de jeudi (celui d’hier). La défaite de 5-4 a donc donné raison aux dires de la direction et du groupe d’entraîneurs. Les Coyotes ont tenu une réunion (de joueurs) avant ce duel contre la Flanelle. Disons que le discours de Niklas Hjalmarsson s’est avéré positif.

Le Canadien a pourtant pris une « confortable » avance de 2-0. Confortable certes puisque Charlie Lindgren n’avait jamais accordé plus que deux buts au sein de la LNH… avant le 16 novembre. L’indiscipline du Canadien et l’incapacité de marquer en avantage numérique n’a certes pas aidé la cause des ouailles de Claude Julien. Phillip Danault et Max Pacioretty n’ont peut-être pas connu leur plus grande sortie de la campagne…

Donc, Charlie Lindgren a accordé cinq buts sur 32 lancers. Et à maintes reprises, surtout lors du troisième tiers, il a été laissé à lui-même. Verrons-nous Antti Niemi dans la mêlée dès samedi afin de donner une petite pause mentale au kid? Les Leafs seront au Temple ce samedi, donc ce n’est pas le moment de prendre une pause-café. Lindgren, malgré ce match où il a alloué cinq buts, devrait défendre la cage montréalaise.

Cela dit, puisque mon collègue Mark Pedneault a livré un après-match étoffé, je ne veux pas m’attarder davantage sur celui-ci. Cependant, une chose m’a grandement titillé lors de la conférence de presse du coach.

https://twitter.com/JeremyFilosa/status/931381903730475008

Pourtant, Claude Julien le voulait au sein de son alignement. Julien s’est assis à la Place Bell avant le rappel de Nicolas Deslauriers afin de « choisir » celui qu’il voulait (ou presque). Deslo a remporté son combat, ce qui devait piquer ses coéquipiers. Pourquoi le blâmer d’avoir rempli son rôle? Un rôle d’un gars dessiné pour un quatrième trio. Un gars qui donne une identité à une combinaison. Il a quand même fait le clown en célébrant comme un déchaîné devant le banc des Coyotes… Malgré cela, Julien était très émotif à la suite de la partie d’hier.

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