Depuis le début de la saison, Jesperi Kotkaniemi s’aligne sur le troisième trio de l’équipe. Même s’il n’a jamais été particulièrement dominant sur la feuille des statistiques, le jeune Finlandais montre un énorme potentiel grâce à son intelligence en possession de rondelle.
Mine de rien, Claude Julien aura attendu une quarantaine de matchs avant d’offrir à la recrue un ailier digne de ce nom, en Tomas Tatar.
Kotkaniemi a été utilisé un peu plus de 15 minutes, face à l’Avalanche, un temps de jeu supérieur à sa moyenne.
Le but qu’il a inscrit fut extrêmement soulageant et montra à tous à quel point son tir est une arme sous-estimée, et qu’il suffit pour lui de dégainer sans arrière-pensée pour faire des ravages.
Drouin + Kotkaniemi = 💥 pic.twitter.com/IN8zvIqzYM
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) January 13, 2019
Dans les faits par contre, KK a connu deux matchs difficiles : il l’avoue lui-même. C’est la raison pour laquelle Claude Julien résiste à l’idée de lui offrir de plus grandes responsabilités. Une saison dans la LNH, c’est très long, et la deuxième moitié pourrait être plus ardue alors que le jeu se referme énormément.
Le principal pour l’entraîneur-chef est de ne pas l’exténuer afin de l’avoir dans la meilleure forme lorsque les séries viendront, et ce même s’il serait très tentant de voir ce dont il est capable, par exemple, sur un deuxième trio en compagnie de deux ailiers de qualité.
Lorsqu’il aura disputé sa première saison complète dans cette nouvelle ligue, il saura désormais à quoi s’attendre. Pour l’instant, il est important de le ménager.
Et on doit avouer que Julien effectue un travail de maître pour l’écarter des meilleurs trios adverses.
«Il est même parvenu à le faire lors des matchs à l’étranger où il n’avait pas le dernier changement. Samedi encore, Nathan Mackinnon a eu Danault dans le visage pendant 10:25 à forces égales, mais n’a croisé Kotkaniemi sur la glace que pour un grand total de six secondes.»
Pour l’article de Marc-Antoine Godin dans son intégrale, c’est par ici :
Le but qu'a marqué par Kotkaniemi contre l'Avalanche reflète bien le fragile équilibre à trouver entre la contribution que l'équipe espère de lui et le mur qu'elle veut éviter qu'il frappe.https://t.co/pmcdV9LcpP
— Marc Antoine Godin (@MAGodin) January 13, 2019