Claude Julien joue le jeu des comparaisons pour Kotkaniemi et Suzuki

Dans moins de 48 heures, ce sera enfin le lancement de la saison du Canadien, qui va affronter les Hurricanes de la Caroline et Sebastian Aho.

Aujourd’hui, la tournée médiatique de Claude Julien s’est poursuivie pour jacasser des mois qui s’en viennent. Après un passage au 91,9 sports plus tôt aujourd’hui, il a fait un arrêt pour discuter avec Ron Fournier aux Amateurs de sports.

On a pu entendre quelques points très intéressants dans la discussion d’une vingtaine de minutes.

  • Concernant la composition de ses trios, lorsqu’est venu le moment de s’attarder à celui formé de Drouin, Kotkaniemi et Armia, le coach a dit à mots à peine couverts que les deux premiers n’ont pas eu un gros camp. Du même souffle, il a rappelé qu’il y a une grosse différence entre le camp et la saison et qu’il s’attend à voir ce trio développer une chimie.
  • Si Drouin et Domi sont des amis, la fameuse chimie n’a pas opéré sur la patinoire et c’est pourquoi Claude Julien est réticent à réunir les deux comparses à nouveau, du moins à court terme.
  • Toujours concernant l’attaquant québécois, l’entraineur n’est pas tombé dans le piège de Ron Fournier, qui lui a demandé si les succès du Canadien sont tributaires à ceux de Jonathan Drouin. Pour Julien, ce serait enlever du crédit au reste de l’équipe.
  • Claude Julien est encouragé par ce qu’il a vu concernant son avantage numérique, qui compte sur un bon noyau. Il s’attend à ce que les joueurs continuent de bien faire pour s’éloigner de la pression de l’adversaire et, surtout, améliorer la prise de décision sur la patinoire et avoir plus de finition dans cette situation de jeu.
  • En discutant de la 2e saison de Kotkaniemi, Claude Julien a comparé la situation du jeune Finlandais à celle de David Pastrnak, qui a aussi percé la LNH à 18 ans. Avant d’éclore pour s’établir comme une vedette, l’ailier des Bruins a dû, lui aussi, composer avec les rigueurs du calendrier des pros et améliorer sa force physique.
  • Quant à Suzuki, alors que Ron Fournier le compare à Chris Drury, l’entraineur du Tricolore n’a pas hésité à faire du pouce dans le jeu des comparaisons en l’associant à Daniel Brière. Il reconnaît que Suzuki est plus fort et a un plus gros gabarit, mais il voit des similitudes dans la vision du jeu et les habiletés.
  • Et LA question : est-ce que ce sera difficile de faire les séries? Claude Julien est conscient que la conférence de l’Est est très compétitive et que ce ne sera pas une tâche aisée de s’inviter au bal du printemps.
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