Pour Claude Julien, les bagarres le long des rampes sont primordiales. Dernièrement, il a critiqué ses joueurs à cet effet et le groupe a apporté les ajustements nécessaires. Le jeu rude, ça se passe ainsi dans la Ligue nationale de hockey. Des mises en échec, des coups salauds et jadis, il y avait une tonne de bagarres. Le hockey est certes moins barbare qu’à l’époque, mais ça demeure un jeu physique, où les entraîneurs demandent aux joueurs de se jeter devant la rondelle, de batailler férocement le long des bandes et de terminer leurs mises en échec.
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Claude Julien est le type de pilote qui en demande beaucoup à ses joueurs au niveau physique, mais il a fait l’inverse avec Victor Mete. Le plus jeune de cette brigade, Mete à 19 ans, n’a qu’une seule mise en échec en 40 rencontres. Oui. Une seule. Le mobile défenseur mesure 5 pieds 9 et pèse 184 livres, donc il n’est pas le type de joueur physique. En plus de ça, son entraîneur lui a demandé de ne pas gaspiller d’énergie…
« Je ne veux pas le voir gaspiller de l’énergie à essayer de gagner des batailles corps à corps. » – Julien
Un entraîneur comme Claude Julien qui demande à un joueur d’éviter le trafic, ce n’est pas tellement courant. Au fait, de demander à un joueur de se tenir loin du jeu physique dans la LNH, c’est un fait très très rare. Imaginez un instant si Julien demandait cela à Brendan Gallagher, Andrew Shaw ou Paul Byron…
Cependant, Mete est très à l’aise ainsi et il ne sent pas le besoin de frapper l’adversaire. Il préfère les contrer en utilisant sa vitesse et son bâton. Disons qu’un joueur qui n’utilise pas son corps ne visite pas souvent le cachot, lui qui n’a que deux minutes de pénalité cette saison. Chez les défenseurs qui ont joué 20 matchs et plus, Mete est donc le moins puni et le moins robuste…
Mete a toutefois d’excellents modèles puisque Marc-Édouard Vlasic, Duncan Keith ou Alex Pietrangelo n’utilisent pas un style de jeu physique. Bref, ça semble efficace…