Selon vous, qui est le meilleur entraîneur de la Ligue nationale de hockey? Mike Babcock, Joel Quenneville, Barry Trotz ou Jon Cooper? La réponse peut se retrouver loin de ces choix puisque le site The Athletic a dressé son palmarès ainsi : l’impact de chaque entraîneur sur le succès de l’équipe. Si le classement était édifié d’une autre façon, on ne retrouverait fort probablement pas Bruce Cassidy (Bruins) aussi bas. Celui qui a pris la relève de Claude Julien lors de la campagne 2016-17 a changé la culture et le système instauré depuis trop longtemps à Boston. En gros, il a rendu les Bruins plus actifs.
Ranking the impact of NHL coaches: https://t.co/YKvGSfxwC5
— Alison (@AlisonL) September 27, 2019
Une recette que Claude Julien a décidé d’employer avec le Canadien grâce à cette idée en provenance du coco de Dominique Ducharme. Grâce à Ducharme et un style de jeu se rapprochant de celui utilisé par Cassidy, Claude Julien se hisse parmi les meilleurs entraîneurs à travers le classement du site The Athletic :
Mike Sullivan, Jon Cooper et Craig Berube trônent au sommet. Ceux-ci sont trois excellents communicateurs, ce qui n’est pas un hasard. Qui arrive au dernier rang? Randy Carlyle! Personne n’est réellement surpris, lui qui coachait comme le faisaient les pilotes lors des années ’70…
L’un des travaux d’un entraîneur est de concocter les meilleures combinaisons possibles et placer chaque individu sur la bonne chaise. Par contre, le plus important, selon Jon Cooper, est d’être un mentor pour les joueurs, de guider le navire vers le bon port puisque les joueurs réalisent tout le gros travail sur la patinoire. Les entraîneurs doivent leur enseigner une structure, une direction et les guider là-dedans. C’est un travail colossal que ces gars-là exécutent.
Donc, le site The Athletic a créé un modèle dans le but d’isoler le réel impact d’un entraîneur sur la performance des joueurs sur la glace, que ce soit offensif ou défensif. Ajoutons à cela que selon les joueurs interviewés, la communication, la motivation et l’honnêteté sont des éléments clés dans le processus de l’application du système de jeu instauré par l’entraîneur.
C’est difficile de quantifier l’impact d’un coach, mais le meilleur test demeure lorsque les entraîneurs se présentent en retard lors d’un entraînement… les joueurs semblent mêler comme un jeu de cartes. Bref, voici une déclaration de Cooper au sujet des entraîneurs :
Il y a beaucoup de très bons entraîneurs. Ils maîtrisent leur équipe et ont un bon «feeling» pour leur équipe et ils savent sur quel bouton appuyer pour pousser les gars. En fin de compte, vous avez des gars que vous devez «frapper» dans les fesses, et les gars que vous devez cajoler. En reconnaissant cela et en étant juste lorsque vous faites cela, je pense que vous aurez du succès.
Il a touché dans le mille le coach du Lightning!