Les clés du succès pour le CH | DSP écorche le Tricolore | En rafale

Les clés du succès pour les Canadiens de Montréal
Les déboires de la saison dernière chez les Canadiens de Montréal ont prouvé qu’un Carey Price en forme constituait l’ultime clé du succès pour la troupe de Michel Therrien. Dès qu’il est tombé au combat, l’équipe s’est effondrée lamentablement. La présence de Price fait en sorte que la fenêtre d’opportunité pour remporter une Coupe Stanley, chose qui demeure improbable, est ouverte. Price est le véritable noyau de son équipe, personne d’autre.

Mais à lui seul, un gardien ne peut arriver à mener sa formation aux grands honneurs, c’est pourquoi il faut regarder le noyau externe et les joueurs de soutien qui gravitent autour de cet élément capital. Si on prend pour acquis que Price restera en santé, ce qui n’est aucunement garanti, on en convient, on pourrait cibler cinq clés du succès à Montréal.

1- L’adaptation de Shea Weber
Échangé en retour de P.K. Subban dans une transaction qui a ébranlé la planète hockey et qui a fait couler énormément d’encre, surtout à Montréal, le défenseur Shea Weber s’amène avec les Canadiens à titre de vétéran et de pilier à la ligne bleue. Weber peut tout faire ce qu’on attend d’un défenseur de premier plan sur une patinoire : jouer près de la moitié d’un match, montrer la voie aux autres, frapper, intimider l’adversaire, défendre son territoire, dégager le devant du filet, jouer du Sherwood, amasser des points, effectuer un solide jeu de transition et marquer de gros buts en supériorité numérique. C’est un défenseur étoile comme il y en a peu dans le circuit. Son adaptation à son nouvel environnement sera important, puisqu’il devra rapidement se démarquer pour éviter d’être pris à parti par des partisans frustrés par le départ du numéro 76. À court et à moyen terme, Weber, 31 ans, pourrait avoir le même ascendant sur son équipe que celui qu’a eu Zdeno Chara à son arrivée à Boston (à 29 ans). À titre informatif, Chara a connu ses meilleurs moments dans la LNH alors qu’il était âgé entre 30 et 34 ans

2- Le rendement de Radulov
Signé à titre de joueur autonome sans compensation en provenance de la KHL, Alexander Radulov débarque à Montréal avec l’aura et le salaire d’un joueur de premier plan et il devra répondre présent. Son avenir dans la LNH en dépend. À moins d’une blessure, on est en droit de s’attendre à ce que Radulov termine la campagne parmi les trois premiers marqueurs de l’équipe, rien de moins. Si c’est le cas, le CH aura réussi son pari en embauchant le controversé ailier droit. Radulov pourrait devenir une vedette à Montréal s’il produit à la hauteur des attentes.

3- L’émergence d’une ou deux recrues
On sait déjà qu’on retrouvera probablement les cinq joueurs suivants au sein des deux premiers trios de l’équipe: Max Pacioretty, Brendan Gallagher, Alex Galchenyuk, Tomas Plekanec et Alexander Radulov… Il manque donc un élément offensif qui devra se greffer à ce groupe plutôt intéressant. Si c’est Andrew Shaw (ou David Desharnais) qui occupe le dernier poste vacant au sein des deux premières unités offensives, cela affaiblira le groupe des six derniers attaquants de l’équipe.

Shaw doit être une bouée de sauvetage et un joueur qui vient remplacer à l’occasion sur un des deux premiers trios, pas plus. Desharnais a bien fait lorsqu’appelé à jouer sur la troisième ligne l’an dernier. Le cas échéant, on pourra dire que Marc Bergevin n’aura pas fait son boulot en ne greffant pas à sa formation un joueur top-six de plus.

Des recrues ou de jeunes joueurs pourraient brouiller les cartes à cet égard. On dit beaucoup de bien des recrues Artturi Lehkonen et Martin Reway. Si le deuxième devrait amorcer la saison dans la LAH, le cas Lehkonen est très intrigant et il aura toutes les chances de se faire valoir lors du camp d’entraînement. D’autres joueurs auront l’occasion de mériter une place au sein de la deuxième unité du Tricolore et c’est Daniel Carr qui semble avoir une longueur d’avance à ce titre, devant Sven Andrighetto, qui pourrait émerger. Charles Hudon est le négligé, lui qui n’a pas l’air d’être dans les bonnes grâces de l’équipe.

4- Un troisième trio productif
On l’a vu au cours des dernières années, les équipes championnes ont pu compter sur la présence d’une troisième unité offensive capable d’apporter de l’eau au moulin au niveau de l’attaque. L’apport d’un troisième trio sera très important pour la troupe de Michel Therrien et c’est la raison pour laquelle un joueur sorti de nulle part devra décrocher un poste au sein du top-six, comme mentionné plus haut.

Les candidats pour ce troisième trio sont nombreux : David Desharnais, Andrew Shaw, Daniel Carr, Sven Andrighetto, Charles Hudon, Artturi Lehkonen… Que de petits attaquants au gabarit insuffisant. On pourrait à la limite inclure deux de ces joueurs dans l’équation, mais pas trois. Va-t-on greffer un Michael McCarron pour remédier à ce manque?
5- L’attaque à cinq devra faire mieux
Depuis quelques années, l’attaque à cinq des Canadiens a coûté plusieurs victoires à l’équipe et on a eu beau changer les tactiques et les tacticiens (Lacroix, Ramsay, Daigneault), le gâteau n’a jamais levé. Cette année, on devrait assister à une amélioration compte tenu des changements apportés.

Kirk Muller s’est joint au personnel d’entraîneurs de l’équipe et par le passé, il a fait de l’attaque massive sa grande spécialité comme coach. De plus, l’arrivée de Shea Weber devrait aider à ajouter quelques filets, lui qui a marqué pratiquement autant de buts à lui seul que tous les défenseurs du CH réunis en 2015-16.

L’apport d’Alexander Radulov devrait également aider à améliorer le rendement du club avec un homme en plus. Si Brendan Gallagher excelle en supériorité numérique, lui qui joue les petites pestes en se postant devant le gardien adverse, on peut dire qu’Andrew Shaw pourrait être appelé à jouer le même rôle sur la seconde unité. Reste à trouver un joueur capable de jouer au point d’appui sur la deuxième vague et il y a fort à parier que l’équipe connaîtra une bonne campagne dans cette facette du jeu.

Kessel et son poids font encore parler
Au cours de son passage à Toronto, Phil Kessel a fait l’objet de sarcasmes et de blagues au sujet de son poids. Échangé à Pittsburgh depuis, les bourrelets de Kessel font encore parler dans la ville reine. C’est Peter Holland qui a parlé de son ancien coéquipier, affirmant que même si ce dernier ne possédait pas le corps d’un dieu grec, peu importe le poids que vous pouvez placer sur le « squat », il le soulève.

Holland a même ajouté : « peut-être qu’il s’entraîne, mais il ne le dit à personne. »

 

En rafale

– Devante Smith-Pelley a râlé un peu contre Montréal…

– Et il a affirmé que P.K. Subban faisait les choses à l’écart des autres.

– Il s’attendait à ce que P.K. soit échangé.

– Car il ne cadrait pas avec l’entraîneur.

– Ouch, perdre un doigt comme ça doit être douloureux.

– Les déclarations de Gary Bettman au sujet des commotions cérébrales soulèvent l’ire de la communauté scientifique.

– Ce n’est pas une mauvaise chose de retourner dans les rangs juniors quand on a la chance de remporter une Coupe Memorial.

– Grosse victoire des Blue Jays de Toronto, après avoir comblé un important déficit contre les Yankees de New York. Dans la victoire, à noter les deux longues balles du receveur Russell Martin.

– Parlant de Russell Martin, il a le don d’évoluer avec des équipes qui prennent part aux séries éliminatoires. Est-ce une cause à effet?

– Un geste sportif et humain qui permet d’oublier un peu les magouilles qui fusent de partout à Rio.

– Il fait chaud à Rio ce matin.

– Les meilleurs clichés de la journée d’hier aux Jeux olympiques.

– La saison de football universitaire, c’est pour bientôt!

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