CMJ : Juraj Slafkovsky aurait fait gagner la Slovaquie hier, croit Simon Nemec

Hier soir, au Championnat mondial junior, la Slovaquie a vraiment bien joué contre le Canada… quand on tient compte des attentes placées envers le Canada et de celles placées envers la Slovaquie.

Le gardien des Slovaques en a joué une grosse, sincèrement.

Jusqu’à la fin, ça s’est vu que les Slovaques y croyaient. Les gars avaient les larmes aux yeux après la défaite d’un match qui s’est soldé en prolongation et qui a franchement été enlevant.

À un certain point, même Connor Bedard pensait que c’était fini et il avait quasiment les larmes aux yeux. Ceci dit, il s’est levé, a marqué l’un des beaux buts du tournoi et il a prouvé qu’il est plus fort que les autres.

Et cela va aider la vente de billets pour la suite des choses.

Mais bon. Ce que je cherche à dire, c’est que l’issue du match aurait vraiment pu aller du bord comme de l’autre. Les Slovaques n’auraient pas volé leur place en demi-finale s’ils avaient gagné.

On peut donc se poser la question suivante : est-ce que Juraj Slafkovsky aurait pu faire la différence au cours du match contre le Canada?

Selon Simon Nemec, la réponse est oui puisqu’il croit qu’il aurait marqué en prolongation si le Canadien l’avait laissé participer au Championnat mondial junior au lieu de le garder à Montréal.

Ça aura peut-être sauvé le Canada, au final.

Les Slovaques n’ont pas de vilains joueurs (Nemec et Filip Mesar sont notamment des excellents atouts pour une équipe de hockey) sous la main, mais Juraj apporte quelque chose de différent sur la patinoire. Son gabarit et son talent font en sorte qu’il peut faire la différence sur la patinoire.

Si le Canadien l’avais laissé aller après le voyage dans l’Ouest au début du mois de décembre, peut-être qu’il aurait pu faire une plus grande différence qu’à Montréal, où il n’a pas noirci la feuille de pointage depuis le 14 décembre.

Peut-être que de dominer aurait été bon pour sa confiance.

(Crédit: ESPN)

Je suis le premier à aimer quand les jeunes dominent et prennent confiance au niveau inférieur, mais je me demande vraiment si c’était le chemin à prendre pour Slaf, qui doit apprendre à suivre le rythme dans la LNH.

Et ça ne s’apprend pas en bas, ça.

PLUS DE NOUVELLES