Cette année, au CMJ, le Canada est simplement dans une classe à part. La preuve? Hier, Shea Weber n’a pas réussi à convaincre Alexander Romanov de parier sur l’issue de la demi-finale. Et il a bien fait, le jeune…
Et aujourd’hui, c’est Brendan Gallagher qui n’a pas été en mesure de convaincre ses coéquipiers américains de miser sur l’issue de la finale.
Tout cela est bien normal. Après tout, le Canada n’a pas encore accordé de but à forces égales (pardon?) et domine ses adversaires les plus féroces.
Hier, les représentants du Canada ont vengé le revers de 6-0 subi aux mains de la Russie en décembre 2019 lors de la ronde préliminaire. Le Canada était maintenant seul sur la glace et a contrôlé les Russes comme des marionnettes.
C’est donc ce qui a poussé Slava Fetisov, une légende russe qui a déjà joué dans la LNH avec l’entraîneur de l’équipe junior et qui a déjà été en politique, à affirmer qu’aucun joueur de l’édition actuelle des moins de 20 ans ne pourrait percer l’alignement boosté des Canadiens.
Slava Fetisov has a really harsh take on Russia’s players in comparison to Team Canada. MORE @ https://t.co/zQ1HG4bWaF pic.twitter.com/Z4ePqv18oI
— BarDown (@BarDown) January 5, 2021
Il est rare que de tels propos soient tenus chez les Russes.
Il est vrai qu’avec 19 joueurs du Canada qui sont des choix de premier tour (plus Kirby Dach) et avec un gardien qui répond comme peu l’avaient prédit, il serait difficile de croire que le Canada pourrait avoir un meilleur effectif.
Mais de là à dire que personne ne pourrait percer l’alignement? Que les Yaroslav Askarov (une équipe a besoin de plusieurs gardiens), Rodion Amirov ou Semion Chistyakov n’auraient même pas été en mesure de percer l’alignement? C’est un peu poussé.
Mais quand on regarde le match d’hier, on comprend d’où ce sentiment vient. Ce n’était pas beau à voir pour la Russie.
Les Russes se battront tout de même pour la médaille de bronze (17h 30) contre la Finlande avant le duel des Canadiens et des Américains (21h 30).