Cody Franson : une solution pour le Canadien?

Le Canadien n’a rien fait de grandiose depuis le 1er juillet, date où plusieurs croyaient au miracle puisque le duo Molson-Bergevin a fait des «promesses» au préalable. Ça va changer, les choses vont bouger, le statu quo ne sera pas toléré, le manque d’attitude sera comblé… Bref, on connaît tous la réponse à toutes ces questions-là aujourd’hui.

Là, les sites sont rendus à parler de Cody Franson comme possible solution pour le Canadien de Montréal. Avec l’absence de Shea Weber, qui passera les six prochains mois en réhabilitation, la brigade défensive se retrouve sans tour numéro un. Une perte impossible à combler avec les éléments actuels. À l’interne, aucun élément ne peut prendre ce siège… Sur le marché de l’autonomie, il n’y a plus rien. Franson, qui a 30 ans, n’est pas une septième merveille du monde. L’an passé, dans l’organisation des Blackhawks, il a partagé son temps entre la Ligue américaine et la LNH.

Dans la AHL, il a cumulé 28 points en 37 matchs, ce qui n’est pas négligeable, mais au sein de la LNH, les performances offensives n’étaient pas au rendez-vous. Il a ramassé sept points en 23 rencontres. Les statistiques avancées pour justifier le rendement d’un joueur, c’est bien correct, mais ç’a également ses limites. Pendant son temps à Chicago, il jouait principalement avec Duncan Keith, ce qui aide grandement à bien paraître. Le point fort décortiqué à travers tout ça : les statistiques globales de Keith ont chuté lorsque Franson n’était pas à ses côtés.

Franson a signé un accord de 1 million de dollars la saison passée et si Bergevin lui propose le même type de pacte, ça empêcherait fort probablement Noah Juulsen de s’installer à la ligne bleue du Canadien. À Montréal, il n’y a pas de Duncan Keith. À Montréal, il n’aurait pas le même rôle, donc le passé n’est pas garant du futur. Loin de là! Lui offrir un contrat d’un an, il n’y a rien d’alarmant, mais le Canadien a une bonne profondeur de soutien en défensive, donc, au final, je ne vois pas l’utilité.

Par contre, Marc Bergevin est un partisan de Franson. Il a déjà tenté de l’acquérir en retour de Josh Gorges, qui n’a pas voulu lever sa clause pour jouer à Toronto. 

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