On le sait : Cole Caufield est l’un des espoirs les plus prometteurs en attaque chez le Canadien. Des jeunes joueurs avec un tel instinct de marqueur, ça ne court pas les rues, et Caufield pourrait bien être l’un des éléments centraux du noyau du Tricolore pendant plusieurs années.
Il faudra qu’il continue sa progression, mais il a les outils pour le faire, du moins.
Et malgré un début de saison difficile, Caufield a repris vie depuis le début du mois de février. Il est partout sur la glace et il multiplie les opportunités de marquer, si bien qu’il a inscrit 13 buts et 30 points en 48 matchs depuis le début de la saison (en excluant la rencontre d’aujourd’hui face aux Panthers).
À titre comparatif, ces chiffres-là sont presque identiques à ceux de nul autre que Jonathan Huberdeau à son année recrue. La seule différence, c’est que le Québécois avait un petit but de plus.
Rappelons qu’en 2012-13 (la première saison d’Huberdeau dans la LNH), la saison avait été écourtée en raison d’un conflit de travail dans le circuit Bettman. Les équipes avaient donc joué 48 matchs, d’où le nombre de matchs joués par Huberdeau cette année-là (quoiqu’il en avait disputé une trentaine dans la LHJMQ pendant le lockout).
Et malgré une deuxième saison très pénible (neuf buts et 28 points en 69 matchs), le Québécois a continué de se développer. Avant la rencontre du jour, Huberdeau avait inscrit 21 buts et 86 points en 62 matchs depuis le début de la présente campagne. À moins d’une énorme surprise, il atteindra le plateau des 100 points avant la fin de la campagne et il est en train de s’établir comme l’un des meilleurs attaquants au monde.
Malgré tout, voir Caufield obtenir une production similaire à celle d’Huberdeau à ses débuts dans la LNH demeure quelque chose de fort impressionnant. Le potentiel du jeune homme est énorme et il n’est pas impossible de le voir devenir une menace offensive aussi importante qu’Huberdeau dans quelques années.
Du moins, on le souhaite.