Cole Caufield arrivera à Montréal aujourd’hui

Ce matin, Cole Caufield s’est entretenu avec les médias de Montréal pour la première fois depuis la signature de son contrat avec le CH. Le jeune espoir a passé, au final, une vingtaine de minutes dans ce qui est son premier bain médiatique (virtuel) avec les représentants des médias.

Il a confirmé qu’il allait quitter les États-Unis dès aujourd’hui afin de prendre un vol vers Montréal et d’y effectuer sa quarantaine. C’est donc dire qu’il va pouvoir jouer avec le Rocket dès le 6 avril, soit au moment où le Rocket accueillera le Heat de Stockton au Centre Bell.

Parce que oui, il a confirmé ce que l’on savait déjà : il commencera sa carrière à Laval.

D’ailleurs, en parlant de la quarantaine, notez ceci : les joueurs comme Eric Staal (arrivé samedi) et lui devront bel et bien effectuer une quarantaine de deux semaines. La différence? Lors de la deuxième semaine, les gars pourront se rendre au travail seulement. Ils pourront donc jouer et s’entraîner avec leurs coéquipiers, mais ne pourront pas aller à l’épicerie, par exemple. Seules les activités reliées au travail sont permises.

Mais dans les faits, il pourra aller jouer sous les ordres de Joël Bouchard dès le 6 avril – ou le 9 avril, si on veut lui donner quelques pratiques avant de sauter dans le feu de l’action.

Après tout, le kid ne doit pas se blesser après sept jours à la maison et il doit apprendre le système de jeu…

On s’attend à ce qu’il ait un rôle important afin de démontrer son savoir-faire sous les ordres d’un entraîneur qui est reconnu.

Ils auront donc la chance de discuter cette semaine afin de s’enligner pour ses débuts chez les pros.

Qu’est-ce que je retiens de cette conférence de presse?

1. Il ne sait pas encore s’il fera le saut dans la LNH cette saison. Il veut offrir de grosses performances à Laval pour démontrer qu’il mérite sa place chez les grands.

Notons par ailleurs qu’il brûlera de toute manière sa première année de contrat. Puisqu’il a signé quand il avait au moins 20 ans, il n’a pas besoin de jouer un match en haut pour qu’elle se brûle.

2. Oui, le jeune aimerait gagner le Hobey Baker. C’était un objectif pour lui en début de saison.

Parmi les autres objectifs fixés, il voulait se grossir un peu (il l’a fait en passant de 162 livres à 170) et s’améliorer défensivement. Pour cela, il crédite Tony Granato, son entraîneur chez les Badgers.

3. Pendant sa quarantaine, il va faire des devoirs pour avancer sa session scolaire. Un bon kid, ça.

4. Au secondaire, il a suivi des cours de français. C’est cependant loin un brin pour lui et il ne faut pas s’attendre à le voir sacrer comme un bûcheron la semaine prochaine en entrevue.

5. Il sait que la pression est sur lui. C’était spécial à ses yeux de savoir que quelques uns de ses matchs étaient diffusés au Canada sur les ondes de RDS.

6. Canaliser ses énergies lui sera bénéfique. Après tout, il a subi une défaite crève-cœur vendredi. Il doit s’en remettre.

7. Pour ceux qui cherchent à bien prononcer son nom, voici comment. Il l’a confirmé.

Il a donc une semaine avant de tomber dans le cirque de Montréal. Il doit donc en profiter pour recharger ses batteries parce qu’après une saison complète dans la NCAA, il doit se lancer dans une fin de saison difficile chez les pros.

À lui de se lever et de démontrer qu’il est capable de livrer la marchandise.

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