Lorsque le Canadien de Montréal a repêché Cole Caufield au 15e rang lors du dernier repêchage, plusieurs analystes ont tout de suite vu cette sélection comme un vol, certains étant même surpris de voir le franc-tireur chuter aussi bas.
Malgré sa petite taille, l’Américain possède un tir des plus foudroyants et est capable de manier la rondelle avec beaucoup d’efficacité.
Avec la belle chimie que l’on a pu voir entre Drouin et Suzuki durant les séries, imaginez un tireur de la trempe de Caufield à leurs côtés. Franchement, ça fait peur.
Bref, Caufield fait tourner les têtes aux États-Unis et semble en voie de devenir un très bon joueur dans la LNH.
Tellement que le Journal de Montréal le place au huitième rang parmi tous les espoirs de la ligue.
S’il est vrai que les équipes championnes sont bâties par le repêchage, quelles sont les formations qui comptent sur les plus beaux espoirs ?https://t.co/wB3ZilQNFL
— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) August 29, 2020
Alexander Romanov est également présent sur cette liste, lui qui pointe au 18e rang. Aucun autre espoir du CH n’est classé dans le top 50.
Voici d’ailleurs ce que le Journal avait à dire pour décrire Caufield :
Caufield n’a évidemment plus besoin de présentation au Québec. Le Journal a décidé de le classer au huitième rang en raison de ce qu’il pourrait accomplir s’il atteignait son plein potentiel. Si son talent de marqueur ne ment pas, il reste à voir comment il pourra, à 5 pi 7 po, s’ajuster aux rigueurs de la LNH. Caufield a l’instinct d’un marqueur de 40 buts et ça, c’est non négligeable – Kevin Dubé, Journal de Montréal
Ça abonde dans le sens de tout ce qu’on a pu lire sur le franc-tireur depuis son arrivée dans l’organisation montréalaise. Depuis le départ de Max Pacioretty, l’équipe n’a pas de franc-tireur d’élite et doit compter sur des joueurs comme Brendan Gallagher et Tomas Tatar pour mener l’attaque.
Loin de moi l’idée de rabaisser ces deux joueurs, mais ils n’ont pas le potentiel de marqueur de Pacioretty ou de Caufield.
Oui, le dernier marqueur de 40 buts du Tricolore a accroché ses patins en 2004 et est maintenant analyste à RDS.
Pour vous donner une idée, Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi sont nés en 1999 et en 2000, respectivement. C’est plus de cinq ans après la dernière saison de 40 buts d’un joueur du Canadien.
Bon, Max Pacioretty avait inscrit 39 buts en 73 matchs durant la saison 2013-14, mais n’a pas atteint le cap symbolique.
Caufield pourra-t-il être le premier depuis Damphousse? On l’espère, car cette triste séquence dure depuis bien trop longtemps.