Cole Caufield ne s’en fait pas avec sa production

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Depuis le début du tournoi, Cole Caufield n’est pas exactement la machine offensive qu’espéraient les partisans montréalais.

À ses deux premiers matchs, il a été blanchi de la feuille de pointage. Par la suite, il n’a obtenu qu’un point – une passe – à son troisième duel. Cela se veut un gros contraste par rapport à sa journée de quatre buts, lors du tournoi préliminaire.

Rendons toutefois à César ce qui lui revient : il a été meilleur lors de son dernier match. Jumelé à son ami et coéquipier universitaire Alex Turcotte, l’espoir du Canadien a connu un meilleur match. Caufield semblait se retrouver un peu plus facilement sur la glace.

À ses yeux, c’est ce qui fera en sorte qu’il deviendra meilleur au fur et à mesure que le tournoi avancera. « Ce n’est rien de trop dramatique. Je crois que j’ai mes repères sur la glace, mais la rondelle ne semble pas vouloir me trouver. Je n’ai pas été capable d’obtenir de bonnes chances de marquer. Ça va débloquer tôt ou tard. C’est un long tournoi, tu veux être plus fort plus le tournoi avance et non l’inverse, » a-t-il affirmé.

Aux yeux de son entraîneur, c’est comme ça que le jeune Caufield apprendra. De la pression, il est appelé à en vivre au cours de sa carrière et le fait de sortir de sa zone de confort (l’université) est tout simplement bon pour lui et ses coéquipiers.

Ces jeunes hommes sont sous pression depuis déjà un bon bout de temps avec toutes les attentes qui sont placées en eux depuis le repêchage et le début de leur saison universitaire. Mais vous savez quoi? C’est le genre de chose qu’ils devront apprendre à gérer. Ils sont en période d’apprentissage et ils continueront d’apprendre.

Ils doivent apprendre que tout n’est pas facile dans la vie. Ce n’est pas facile d’exceller dans ce sport. – Scott Sandelin, entraîneur de l’équipe américaine

Les États-Unis seront en action à 13 heures. La République tchèque sera l’adversaire.