Comme mon collègue Kevin Vallée vous en a parlé ce matin, Cole Caufield roule à un rythme incroyable depuis le lancement de sa carrière universitaire. Ses sept buts en six matchs impressionnent tout le monde et font rêver les partisans de la Flanelle.
Et avec raison.
Malgré tout, pour ses propres standards, il a connu une « période creuse » alors qu’il a connu deux matchs de suite sans trouver le fond du filet. C’est lors d’un duel face à l’équipe du Québécois Francis Marotte hier soir qu’il a marqué et qu’il a mis fin à sa vilaine séquence.
Marotte a raconté l’histoire de son point de vue à l’excellent Martin Leclerc. À ses yeux, quand Caufield a marqué, il a célébré comme un gars qui n’avait pas marqué depuis un an.
Un gardien québécois ayant connu une fascinante carrière au hockey mineur domine dans la NCAA. Et il a affronté Cole Caufield deux fois en fin de semaine. Un récit intéressant… https://t.co/RH3cM3PCrm
— Martin Leclerc (@MLeclerc_Hockey) October 28, 2019
Pour lui, cela veut peut-être dire que le buteur naturel se met beaucoup de pression sur les épaules pour réussir. Cela ne serait pas étonnant quand on considère le fait que le marché est exigeant, que beaucoup de journalistes vont (déjà) à sa rencontre et que le Canadien se cherche justement un gars comme lui.
Malgré tout, pour l’instant sur une scène plus petite au Wisconsin, Caufield arrive à se débrouiller contre tout le monde. Marotte, qui joue pour une université (Clarkson) qui prône un style de jeu plus défensif, considère que le jeune choix de premier tour du CH arrive quand même à tirer son épingle du jeu.
Contre une équipe comme la nôtre, c’était peut-être moins évident pour Caufield. Mais c’est certain qu’on le remarque sur la patinoire. Il a produit de bons flashs. Il est habile et parvient à se créer de l’espace assez facilement. – Marotte
Apprendre à gérer le marché de Montréal n’est pas une mince tâche. S’il ressent déjà cette pression comme le suggère le Québécois de Clarkson, Caufield devra travailler très fort pour apprendre à la gérer.