Cole Caufield : son apprentissage du français progresse

Quand on pense au «visage» du Canadien en ce moment, Cole Caufield est probablement celui qui l’incarne le mieux. Même s’il n’est pas le capitaine du club comme Nick Suzuki ou un vétéran aguerri comme Brendan Gallagher, il demeure la personne la plus populaire au sein de l’équipe.

Et alors qu’il n’en est qu’à la première année d’un contrat de huit ans, Caufield risque d’assumer ce rôle pour plusieurs années encore.

Forcément, le fait d’être à Montréal fait en sorte que la question de la langue revient souvent. Sans s’attendre à ce que les gros noms de l’organisation soient parfaitement bilingues, une partie importante de la base de partisans aimerait au moins qu’ils aient une certaine base de français.

Qu’il soit cassé ou non, le simple effort de le faire est déjà un gros pas vers l’avant.

Et dans un entretien décontracté avec Colby Armstrong (où Caufield revient sur quelques sujets, dont le concert de Taylor Swift auquel il a assisté cet été), Armstrong lui demande comment son apprentissage du français avance :

Ça avance tranquillement. C’est encore en progression, mais j’apprends tranquillement. – Cole Caufield

Dans ce même entretien, Caufield affirme que les Québécois de l’équipe ont tendance à le tester de temps à autre sur ses connaissances en français. Il essaie de les écouter quand ils parlent en français pour tenter de comprendre ce qu’ils disent, même s’il ne comprend pas tout encore.

Je trouve intéressant le fait qu’un média anglophone lui ait posé la question, honnêtement. Les questions du genre reviennent souvent chez les médias francophones, mais cette fois, elle est venue d’un employé de Sportsnet en Colby Armstrong. Peut-être que ce dernier a compris l’importance du français au Québec lors de son (bref) passage à Montréal durant la saison 2012-13.

Mais même s’il en est encore à la grosse base, Caufield est tout de même capable d’y aller de quelques mots en français de temps à autre. On se souviendra de son «Bonne nuit Tampa!», et dans sa récente publicité pour McDonald’s, il glisse aussi un «Salut» en français.

Encore une fois, ce n’est pas demain matin qu’il va servir un long discours en français, mais on peut quand même saluer l’effort. Parce qu’au final, c’est l’attention et l’effort qui comptent.

Et si jamais Caufield veut s’améliorer rapidement, il n’a qu’à suivre le conseil donné par Armstrong : au restaurant, c’est facile d’être bon en français quand tu lis le menu. Je l’ai trouvée bonne.

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