La vie de tout le monde a changé depuis quelques semaines. Celle de Cole Caufield n’échappe pas à cette règle.
Le premier choix du Canadien en 2019 s’est officiellement engagé à disputer sa deuxième saison universitaire à l’Université du Wisconsin, tournant le dos au Rocket de Laval et à son contrat d’entrée dans la LNH, mais acceptant tout de même la recommandation de Marc Bergevin.
Ensuite, Caufield a été nommé recrue de son équipe, puis de sa conférence.Tout ça en pleine pandémie de la COVID-19.
Dites-vous que le petit attaquant du Winsconsin est rempli de motivation en vue de la saison 2020-21 (qui espérons-le, sera disputée dans la NCAA). Même si son équipe a terminé au dernier rang de la Conférence Big Ten (avec une fiche de 7-15-4) et que les départs de K’Andre Miller et Alex Turcotte affaibliront encore plus sa formation, Caufield n’a qu’une mission en tête : Permettre à son équipe d’atteindre la prochaine étape.
«Je veux dominer» – Cole Caufield: https://t.co/cqTtmS3wQS pic.twitter.com/FMiiLwRj9k
— TVA Sports (@TVASports) May 13, 2020
Caufield souhaite prendre le relais et dominer. Il compte prendre plus de responsabilités au sein de l’organisation et agir en tant que leader. C’est ce qu’il a confié au Wisconsin State Journal.
«Je veux dominer et faire les mêmes choses (que l’an dernier) […] tout en étant un leader. Je pense que le plus gros point sur lequel je veux travailler, c’est devenir un joueur sur lequel les gens peuvent compter dans toutes les situations. Et je veux avoir une voix dans le vestiaire aussi, être celui que les gens regardent.» – Cole Caufield
Il soutient que rester un an de plus à l’université lui permettra de devenir plus fort, plus rapide et plus complet. Il a encore beaucoup à prouver selon lui.
Caufield est présentement en confinement avec son frère et le reste de sa famille. Le challenge dont il a besoin pour vivre, il le trouve avec son frère actuellement.
L’Américain devrait être en mesure de faire le saut chez les professionnels en 2021-22, à moins que son école soit encore éliminée rapidement le printemps prochain et qu’il vienne terminer la saison à Montréal ou à Laval (en mars ou avril). Reste à savoir si son talent de buteur parviendra à se matérialiser dans la meilleure ligue au monde. La majorité des gens pensent que oui, alors on peut se permettre d’être optimiste.