Cole Caufield sur la mentalité du CH : « Si tu ne veux pas être ici, va-t’en »

Je ne vais pas vous cacher que les équipes canadiennes ont plus de difficulté à garder leurs joueurs de premier plan. Et la raison pour laquelle je ne vous le cache pas, c’est parce que tout le monde le sait.

Que ce soit en raison des impôts, de la pression, de la température, de la langue (dans le cas de Montréal) ou des décisions du gouvernement, il est clair que bien des joueurs préfèrent prendre le chemin des États-Unis quand vient le temps de passer GO et de réclamer 200$.

Parlez-en aux Jets, aux Flames ou aux Sénateurs, par exemple.

Évidemment, ce n’est pas une certitude puisque certains joueurs canadiens, américains ou européens décident quand même de signer au Canada quand vient le temps de mettre encre sur papier.

Mais ce n’est pas le cas de la majorité.

À ce sujet, Pierre LeBrun (The Athletic) a pondu un excellent papier dans laquelle la conclusion est la suivante : si un club du Canada veut garder ses joueurs, il est mieux d’avoir une bonne culture.

Cole Caufield, un Américain qui a rapidement choisi de signer à long terme au Canada, a été questionné sur le sujet. Et le prolifique marqueur du Canadien a confirmé que la culture, ça a joué un grand rôle dans sa décision de rester.

On sait qu’il aime jouer pour Martin St-Louis.

Mais ce n’est pas tout. Le fait d’être dans une ville qu’il aime avec un logo mythique et avec une base de fans qui l’adore, à ses yeux, est un aspect positif. Ceci dit, on comprend que si la culture de Jeff Gorton, de Kent Hughes et de Martin St-Louis ne faisait pas son bonheur, la pression aurait été plus pesante.

Caufield, qui sait que le CH construit quelque chose de spécial, a d’ailleurs dit ceci concernant la mentalité du club.

Si tu ne veux pas être ici [à Montréal], va-t’en. C’est la mentalité qu’on a. – Cole Caufield

Évidemment, il est intéressant de rappeler que Jeff Petry, Ryan Poehling et Rem Pitlick ont tous demandé une transaction depuis le changement de DG – et que Kent Hughes les a tous envoyés à Pittsburgh.

Est-ce que c’est de ça que Caufield parle? Possiblement, oui.

Il est aussi important de mentionner que les hivers canadiens et la pression, ça ne fait pas foi de tout. Après tout, Trevor Zegras joue en Californie, mais le fait de ne pas être bien traité dans ses négociations salariales ne fait pas son bonheur.

Demandez-lui s’il aime la culture des Ducks (qui ne sont pas cités dans sa bio Instagram), en ce moment.

PLUS DE NOUVELLES