Cole Caufield tient vraiment à être un leader pour le CH cette saison

Cet été, Cole Caufield a fait sauter la banque.

Il s’est entendu avec Kent Hughes sur les termes d’un contrat de huit ans (7.85 M$ par saison), une entente qui lui permettra de toucher 62.8 M$ pour la durée de son pacte.

Certains disent que c’est beaucoup pour « un joueur qui n’a rien prouvé dans la LNH »… Alors que d’autres estiment qu’il s’agit d’un vol. Je fais partie du deuxième groupe.

Bref.

On s’entend que ce contrat-là vient avec des responsabilités. Caufield doit non seulement démontrer qu’il peut être constant et qu’il peut performer avec la pression de son contrat… Mais il doit aussi mener par l’exemple dans l’optique qu’il est l’un des joueurs les plus payés du club.

Et il le sait. Très bien, même. En répondant aux questions des journalistes ce matin, il mettait vraiment l’emphase sur le fait qu’il veut devenir un leader dans la chambre du CH cette année. Il sait qu’il a les qualités pour le faire et puisque tout le monde l’aime dans le vestiaire, j’estime qu’il sera facile pour lui de cadrer dans ce rôle-là.

Il est rendu là dans sa progression. 

Notons que le petit attaquant a parlé de son épaule… Qui ne lui fait plus aucun mal et qui est en pleine forme. Il se sent « plus fort » qu’auparavant et il a travaillé fort cet été afin de rester en shape.

C’est pour cette raison qu’il a lâché un gros sourire quand un des journalistes présents au tournoi du Canadien lui a dit qu’il « a l’air plus gros et plus massif » :

Caufield a parlé de la belle chimie qui est installée entre les joueurs en ce moment… Et Nick Suzuki, qui a parlé tout de suite après lui, a renchéri sur ce point.

Les gars s’entendent tellement bien ensemble qu’ils sont excités le matin en allant au Complexe sportif du club. Ils aiment se voir, ils ont tout le temps du plaisir en groupe et le fait que beaucoup d’entre eux soient jeunes leur permet d’être soudés.

C’est cool à voir. D’ailleurs, plusieurs gars ont passé l’été à Montréal et certains d’entre ceux qui ne l’ont pas fait sont quand même arrivés tôt en ville. Ça a permis aux gars de se voir et de se côtoyer une bonne partie de l’été… Et évidemment, ça aide pour la relation du groupe.

Il y a un élément en particulier qui m’a intéressé dans les propos de Nick Suzuki. Questionné à propos du fait que Jeff Gorton refuse de parler du mot en « P » (playoffs), le capitaine a confié qu’aux yeux des joueurs, ça ne veut rien dire.

Ça ne veut rien parce que ça ne changera pas la façon dont ils vont se comporter sur la patinoire. Les joueurs savent qu’ils ont une job à faire, peu importe ce que pense la direction… Et c’est la bonne mentalité à avoir.

S’ils travaillent tous à 100% de leurs capacités, les résultats vont commencer à arriver. C’est le mindset que partagent les joueurs en vue de la prochaine saison, et il faut respecter ça aussi. 

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