Combat vs MacKenzie Weegar : Paul Byron ne regrette rien

Il y a une semaine jour pour jour, le débat faisait rage à Montréal : Paul Byron avait-il bien fait de jeter les gants face à MacKenzie Weegar? Aurait-il dû refuser l’invitation du dur à cuire des Panthers (qu’il avait blessé plus tôt dans la saison)?

Plusieurs personnes s’en étaient alors prises au «code» qui existe implicitement dans la LNH. Même l’agent de Paul Byron avait osé critiquer publiquement ce fameux «code»

Et Édith Piaf Paul Byron, lui? Il ne regrette rien. Il s’est battu à cause du «code d’honneur» et il ne le regrette nullement, même si ça lui a valu une (légère, dit-on) commotion cérébrale. Il dit bien vivre avec les conséquences de sa décision de l’autre soir.

Si c’était à refaire, il recommencerait. Sauf qu’il bloquerait le bras gauche de Weegar, et non son bras droit.

«Je savais qu’il allait me demander [de me battre] dès la première occasion et je voulais fermer le dossier. Je ne voulais pas qu’un coéquipier se batte à ma place. J’ai pris une décision. Le résultat a été mauvais, mais c’est la vie.» – Byron

Le petit attaquant du Canadien a aussi indiqué que l’écart de gabarit entre Weegar et lui ne l’a pas dérangé. Il dit s’être déjà battu contre plus gros que lui avant et que ça fait partie du jeu.

«Quand vous jetez les gants, vous savez que tout peut arriver. J’ai vu les gars les plus durs de la ligue se faire passer le K. -O. C’est un risque que vous courez chaque fois que vous vous battez.»

Le #41 a toutefois clos sa discussion à ce sujet avec un énoncé intéressant.

«Je suis certain que les bagarres disparaîtront du hockey avant longtemps. Peut-être que je n’aurai plus jamais à me battre.»

Sait-il quelque chose? Regarde-t-il tout simplement comme vous et moi la tangente prise par la LNH au niveau des goons et des bagarres?

Chose certaine, ce type de commentaires ne lui fera pas d’amis chez les goons du circuit.

Mais ils ne sont plus nombreux ceux-là, alors ça devrait aller.

Byron n’a raté que deux matchs en raison de cette blessure à la tête. Il s’est soumis au protocole des commotions cérébrales, mais il a vite pris du mieux. C’est du moins sa/la version officielle.

J’espère simplement que son geste de «guerriers», comme le qualifient certains fans de hockey, ne lui occasionnera pas des problèmes de santé à long terme. J’espère que Paul Byron ne sentait pas qu’il avait à le faire pour payer sa dette envers l’équipe, à qui il a manqué cruellement jeudi soir dernier.

Family Health First…

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