Connor McDavid : huit points en deux matchs (alors que les Oilers sont au bord du gouffre)

Ça change vite, dans le monde du hockey.

Après le match #3 de la finale de la Coupe Stanley, alors que les Oilers perdaient 3-0 dans la série, on se demandait comment Connor McDavid allait être affecté par tout ça sur le long terme.

Après tout, de ne pas marquer en trois matchs de finale et de laisser les Panthers prendre une avance de 3-0 dans la série, ce n’était pas bon pour son C.V. s’il veut appliquer sur le poste de chèvre un jour.

Mais voilà que depuis, McDavid a pris le club sur ses épaules.

Il a visiblement trouvé le secret de la Caramilk muraille Sergei Bobrovsky puisque depuis que son club fait face à l’élimination, il est carrément sur une planète qui est différente de la nôtre.

Un but et trois passes samedi… deux buts et deux passes hier…

Si mon compte est bon, McJesus a huit points en deux matchs et ses deux performances de suite de quatre points en finale, c’est du jamais vu. Il a deux fois plus de points que les Panthers ont de buts (un samedi, trois dans la défaite de 5-3 d’hier) depuis deux matchs. Pas pire, vous dites?

Est-ce que McDavid aurait pu se lever avant? Peut-être. Mais en ce moment, ses 11 points en cinq matchs en finale permettent aux Oilers d’y croire plus que jamais puisque le momentum a changé de bord.

Ce sont les Oilers qui sont dans le siège du conducteur avec un match à la maison prévu vendredi soir. L’enjeu? Forcer la main des Panthers pour créer ce qui était impossible de croire il y a deux matchs, soit la possibilité de voir un match #7.

En 2023-2024, séries incluses, McDavid a 174 points en 99 matchs, dont 42 en 23 matchs de séries. Et de la façon dont il joue en ce moment, je n’ai pas envie de parier contre lui.

En fait, ses 42 points (pour le moment) en séries 2024 le placent parmi l’histoire puisque seuls Wayne Gretzky (trois fois) et Mario Lemieux ont eu au moins 40 points au cours d’un seul parcours éliminatoire. McJesus mérite-t-il le Conn Smythe peu importe l’issue de la série?

Mais si je n’ai pas envie de parier contre McDavid, j’ai cependant envie de parier contre Leon Draisaitl.

Est-il distrait par ses histoires de contrat, lui qui est envoyé aux quatre coins de la LNH? Est-il blessé? Parce que ses deux passes (lors du match #4) en cinq matchs en finale, ce n’est pas digne.

À ce point-ci, on peut vraiment se demander si Corey Perry arrivera finalement à gagner sa deuxième Coupe Stanley et si le Canada va ramener la Coupe là où elle se doit d’être.

La réponse d’ici 282618 jours une semaine.

Pour que les Oilers gagnent, Stuart Skinner devra continuer d’être le gardien qu’il est depuis deux matchs. Le problème, c’est qu’on ne sait jamais quelle version du cerbère se présentera devant le filet… et les Oilers n’ont plus de marge de manoeuvre.

Les Oilers devront aussi espérer que le Bob de l’autre côté va continuer de l’échapper. Son taux d’arrêt de .769 depuis deux matchs est… ordinaire.

Mentionnons finalement que même si Paul Maurice dit que son équipe n’est pas à terre, il n’en demeure pas moins que le moral est bas chez les Panthers en ce moment.

Les images de son boss font jaser et en disent long à ce sujet-là. #Colère.

Est-ce que Matthew Tkachuk, qui avait promis un gain des siens hier, va réussir à gagner la Coupe? Il n’a pas mal fait hier, bien au contraire, mais disons que ses propos passent mal.

N’est pas Mark Messier qui veut, comme l’a dit Georges Laraque sur X… malgré un incroyable jeu de sa part hier soir.

En rafale

– En parlant du loup.

– Evan Bouchard aime faire des passes.

– À surveiller.

– Pascal Vincent méritait-il une autre chance? [98.5 FM]

– Grosse nouvelle.

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