Contrat de Cole Caufield : le Canadien ne peut pas lui donner plus d’argent que Nick Suzuki

Depuis que Martin St-Louis est arrivé en ville, Cole Caufield a marqué quatre fois en pré-saison, mais il a surtout enfilé l’aiguille 25 fois en 41 matchs de saison régulière. Sur 82 matchs, c’est un rythme de 50 buts par année.

C’est aussi un joueur de plus en plus complet.

L’échantillon est petit, mais depuis le début de saison (trois buts en quatre matchs), Cole arrive à maintenir la cadence et il arrive à ne pas s’en faire avec son contrat, lui qui sera RFA (agent libre avec restriction) l’été prochain.

Mais nous, on peut se questionner.

Évidemment, il y a deux écoles de pensée pour celui qui, visiblement, ne signera pas un contrat pont. On peut se dire que le CH est aussi bien de le signer dès maintenant afin de ne pas voir sa valeur monter en flèche.

Mais évidemment, Caufield et son agent (Pat Brisson) savent ça. Attendre peut être la meilleure stratégie du joueur.

Combien pourra-t-il gagner? Parce que c’est bien beau de vouloir le signer, mais on sait tous qu’un marqueur, dans la LNH, ça coûte cher puisque c’est une denrée assez rare.

Le questionnement qu’on doit soulever, c’est de savoir si Caufield peut vraiment gagner plus que Nick Suzuki.

Après tout, Suzuki est le capitaine de la formation et il est le meneur à l’attaque. Est-ce que de donner plus d’argent à Caufield est logique? Est-ce que le capitaine, plus responsable sur 200 pieds, doit être le joueur le mieux payé? En excluant le #31, évidemment.

Ce sont des aspects à considérer.

Mais aussi, ce qu’il faut regarder, c’est l’espace qui sera mis à la disposition de Kent Hughes sous le plafond salarial en vue de la prochaine saison morte du club.

Après tout, Hughes pourrait attendre afin de voir si le plafond va bel et bien monter de 4M$ l’été prochain. Et tant qu’à ça, Caufield va attendre de voir ça lui aussi parce que ce qui est bon pour pitou est bon pour minou.

En vue de l’an prochain, le CH a déjà 70 M$ investis, mais cela comprend Carey Price. Si le plafond monte et que le CH ne dépense pas trop ailleurs, Caufield sait qu’il n’y aura pas trop de problèmes financiers en vue à Montréal.

S’il continue de marquer, il pourra être gourmand.

PLUS DE NOUVELLES