On parle beaucoup de Cole Caufield, de Marc Bergevin, d’Eric Staal, de Dominique Ducharme, de Cayden Primeau, de Brendan Gallagher…
On parle même de Patrick Roy ce matin…
Mais on ne parle pas beaucoup de Carey Price.
Pourtant, notre gardien de but #1… notre joueur le mieux payé de l’équipe… celui autour de qui club est bâti est sur la touche en raison d’une commotion cérébrale.
Il est revenu de l’ouest via un vol privé.
Il revenait tout juste d’une absence de deux semaines en raison d’une blessure au genou.
Pourtant, on n’en parle presque pas présentement. C’est un signe que les choses ont changé à Montréal.
First, la COVID-19 a relégué le Canadien très loin dans les priorités médiatiques. Le congédiement de Claude Julien et les gestes du Canadien les 11 et 12 avril dernier n’ont clairement pas provoqué d’éclipse médiatique générale (comme c’était le cas dans la vie d’avant). Ceci dit, mêmes les médias sportifs parlent que très peu de Price eux-aussi.
Second, les partisans semblent être de plus en plus nombreux à avoir cessé de croire en cette équipe. Plusieurs ne regardent plus les matchs ou n’ont que très peu de plaisir lorsqu’ils le font, ce qui les mène vers l’indifférence. L’absence du plus haut salarié de l’équipe dérange donc un peu moins, disons.
Third, la présence de Jake Allen et Cayden Primeau est rassurante. On ne parle pas de Ben Scrivens et Antti Niemi ici…
Fourth, Price connaît une saison plutôt difficile cette année… et il n’est plus le même depuis quatre ans. Allen affiche de meilleure statistiques que Price en 2021 et ça aide à mieux faire oublier Price.
Fifth, on se demande même si placer Price sur la LTIR afin d’habiller un joueur recrue comme Cole Caufield ne serait pas l’option parfaite.
Sixth, j’ai l’impression que Price est de moins en moins populaire chez les partisans. On me parle souvent de Caufield, Romanov, Suzuki, Toffoli, Kotkaniemi, Anderson… mais très rarement de Carey Price.
Bref, Carey Price est blessé alors que le Canadien est impliqué dans le dernier droit de sa course aux séries. Et pourtant, personne ne panique et presque personne n’en parle à Montréal. Oui, les temps ont changé.
Rappelons que Price, 34 ans cet été, possède encore cinq années de contrat à un cap hit de 10,5 millions $. Aura-t-il comme priorité le bien de l’équipe montréalaise au cours des cinq prochaines années?