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Courts contrats à (très) gros prix : un plan considéré par le CH pour le 1er juillet

De plus en plus, on sent que le Canadien a l’intention de progresser dans sa reconstruction l’an prochain. Sans nécessairement devenir aspirant à la Coupe Stanley, on sent que le club veut prendre un step vers l’avant.

Parce que tôt ou tard, ça prendra des résultats.

Ça fait donc en sorte qu’à la fin de la saison, Jeff Gorton a ouvert la porte à voir le Canadien être actif sur le marché des joueurs autonomes. C’était une affirmation plutôt vague, mais qui laissait croire à de l’action chez le CH le 1er juillet.

Et ce soir, on a possiblement une idée du plan du Tricolore.

Dans un texte publié dans les dernières minutes sur The Athletic, Pierre LeBrun évoque l’idée de voir les Blackhawks tenter de signer des joueurs autonomes à court terme, mais avec un gros salaire… et il ajoute la phrase suivante par après :

C’est aussi un plan que le Canadien considère à l’interne, je crois : signer des joueurs autonomes qui correspondent à des besoins à court terme. – Pierre LeBrun

Un exemple qu’on peut utiliser pour illustrer les propos de LeBrun, c’est celui de Dmitry Orlov. L’été dernier, le défenseur a signé un contrat de deux ans en Caroline qui lui rapporte un énorme salaire annuel de 7,75 M$ par année.

Orlov ne vaut évidemment pas un tel salaire, mais les Hurricanes se sont dits qu’ils le voulaient seulement à court terme, d’où l’idée de bonifier son salaire pour l’inciter à signer.

Cet été, le Canadien aura de la place sous le plafond salarial. Ça lui permettra de tenter des paris de la sorte, et on peut se demander si des gars comme Steven Stamkos et Jonathan Marchessault, qui ont été liés au CH, pourraient considérer de telles offres.

Parce qu’à court terme, le besoin le plus pressant chez le Canadien n’est pas devant le filet ou à la ligne bleue, mais bien à l’attaque.

On verra donc si Kent Hughes et Jeff Gorton seront en mesure de s’entendre avec des joueurs de cette façon, mais ce serait une bonne façon d’améliorer le club à court terme sans créer de la congestion pour les jeunes à long terme.

Et c’est là que la masse salariale du Canadien devient un gros atout en vue de cet été.

Prolongation

Évidemment, le danger avec une telle stratégie, c’est que ce ne sont vraiment pas tous les joueurs qui voudront cracher sur un contrat à long terme, même pour un énorme salaire pendant deux (ou trois) ans.

Il faudra donc que Hughes et Gorton s’arrangent pour identifier ceux qui seraient prêts à le faire… parce qu’il n’y en aura pas 1000.

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