Couverture du Canadien : Katherine Harvey-Pinard n’a pas le droit d’écrire sur son frère

Ceux qui lisent tout ce qui se dit sur le Canadien remarqueront qu’à La Presse, Katherine Harvey-Pinard signe de très bons textes. Elle écrit autant sur le sport en général que sur la Flanelle.

Évidemment, avec un tel nom de famille, il est impossible de ne pas faire de liens avec Rafaël, qui est son frère.

Il y a quelques jours, La Presse a justement publié un papier sur le sujet. Est-ce qu’il y a un conflit d’intérêt quand on voit la soeur d’un des joueurs être affectée à la couverture du club?

Dans les bureaux de La Presse, la question s’est posée et François Cardinal a pondu un papier pour expliquer la démarche qui a mené à l’embauche de la soeur du #49 du Canadien.

Parce que Katherine Harvey-Pinard est talentueuse et qu’il aurait été injuste de refuser à une femme le droit de vivre son rêve en raison de la présence de son frère avec le CH, La Presse l’a embauché.

Mais il y a des conditions.

Vous remarquerez que dans les papiers signés par la journaliste, elle ne parle jamais de son frère. Elle n’a pas le droit de le faire, question d’éviter le conflit d’intérêt.

Elle ne va jamais le passer en entrevue et elle ne pourrait pas s’impliquer si le CH décidait de faire une activité impliquant la famille des joueurs.

Si jamais RHP est l’histoire du jour, elle laisse l’histoire à un collègue. Et si c’est impossible, c’est un texte d’une agence de presse qui sera utilisé pour couvrir l’événement pour La Presse.

Cela fait en sorte qu’elle peut seulement couvrir le club à domicile puisqu’à l’étranger, le journal n’envoie qu’une seule personne. Ça ne peut donc pas être la soeur d’un joueur, au cas où le joueur est l’histoire du jour.

Et ces temps-ci, il l’est souvent.

Les deux membres de la fratrie étaient d’ailleurs présents hier soir à La semaine des 4 Julie afin de parler de la situation. Katherine Harvey-Pinard est à l’aise avec les conditions et elle sait que ce n’est pas éternel. Après tout, elle sait qu’une carrière de joueur de hockey se termine avant celle d’une journaliste.

Il est aussi possible de croire qu’il existe un monde où RHP est échangé par le Canadien un jour. Ça ne me semble pas probable à court terme, mais qui sait ce qui attend le Québécois?

Ce sont des questions que je me posais et il est donc très intéressant d’en avoir les réponses.

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