L’annulation du Championnat du monde junior a fait couler beaucoup d’encre depuis hier. Après tout, avec le recul, on se rend compte que ce n’était vraiment pas assez bien organisé en fonction du variant Omicron.
Les organisateurs du tournoi n’ont pas jugé bon de créer une bulle comme en 2020, et ce, malgré la présence du nouveau variant. Cela aura finalement signé l’arrêt de mort du tournoi.
Pas l’arrêt de mort puisque cela pourrait être repris cet été ou même aux Olympiques, mais son arrêt de mort à court terme, disons.
On comprend un peu mieux pourquoi certains membres des équipes, dont l’entraîneur de la Finlande, sont montés aux barricades afin de déplorer la manière dont le tout a été géré.
Ça en dit long sur l’état de la FIHG. Je suis très déçu. Plusieurs millions de téléspectateurs regardent le tournoi, ce qui est un énorme hommage, mais en tant qu’événement, c’a été mal géré.
Lorsque nous avons essayé d’aider, nous n’avons pas été écoutés. – Antti Pennanen, entraîneur finlandais
Et quand je parle du public, je parle de tous ceux qui sont dans l’entourage du tournoi. Au final, il y avait une cinquantaine de cas positifs parmi les personnes qui étaient dans l’environnement direct du tournoi.
Tout savoir sur l’annulation du #CMJ2022 : https://t.co/Xhe0BO4hm6
Dans le @JdeMontreal @JdeQuebec*** FIHG a confirmé une cinquantaine de cas positifs dans l’environnement direct du tournoi.
Hier, 1 cas chez le Canada, la Suède, la Slovaquie, officiels.***— F-D Rouleau (@FDRouleauJDM) December 30, 2021
Clairement, nous sommes loin des quatre cas seulement chez les joueurs. Même si on y ajoute l’éclosion chez les arbitres, autant à Red Deer qu’à Edmonton, on se rend compte que ça avait pris de très grosses proportions.
Espérons pour les joueurs – surtout ceux de 19 ans – que le tournoi pourra être complété dans de bonnes conditions au cours des prochains mois. Ce ne serait pas la même chose, mais bon.