Lorsque ça a été annoncé que les Coyotes déménageaient à Salt Lake City, on a mis du temps avant de confirmer le retour d’André Tourigny à la barre de l’équipe.
Au final, ça a été fait, mais son avenir n’était/n’est pas certain. Oui, le Québécois venait de signer une prolongation de contrat de trois ans, mais ça ne veut rien dire. Après tout, Sheldon Keefe vient de perdre son emploi et sa prolongation de contrat de deux ans n’est toujours pas entrée en vigueur…
De plus, il y a un nouveau propriétaire, qui aurait peut-être voulu amener son monde. En plus du nouveau propriétaire, un autre patron de Tourigny se rajoute dans l’organigramme d’Utah.
En effet, Chris Armstrong (pas parenté avec Bill Armstrong, le DG) travaille depuis longtemps avec Ryan Smith, le propriétaire. Armstrong aura le poste de direction de hockey (excluant celui du propriétaire) le plus haut dans une hiérarchie de la LNH.
Un autre haut placé dans la formation égale donc plus de pression pour Tourigny. Il a un nouveau boss à impressionner.
Chris Armstrong has been consulting with owner Ryan Smith for more than a year helping him land an NHL franchise
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) May 15, 2024
C’est d’ailleurs Armstrong qui a négocié le contrat de Kyle Dubas à Pittsburgh. Le nouvel employé de l’équipe vient de quitter son emploi à Wasserman.
Pour ce qui est de Tourigny, on sent que la prochaine saison en sera une importante pour lui. L’équipe veut gagner immédiatement et des saisons de misère comme celles que les Coyotes ont connu en Arizona au cours des dernières années seront inacceptables sous le nouveau régime.
J’adore André Tourigny : il est un gars du coin, prend le temps de passer des entrevues avec les médias québécois et est un excellent instructeur. Ses joueurs l’aiment. Maintenant, est-ce que ses nouveaux patrons vont l’aimer?
On ne pourra jamais reprocher au Québécois son manque d’intensité. Mais à ses trois premières années à la barre des Coyotes, il a une fiche de 89-131-26. C’est loin d’être bon et à partir de 2024-2025, il devra coller des campagnes gagnantes.
La pression est là plus que jamais pour l’homme de 49 ans, 50 dans cinq jours.