Craig Button a ramassé Alex Burrows concernant l’avantage numérique du CH

Loin de moi l’idée de vous faire tomber en bas de votre chaise ce matin, mais je dois vous informer que l’avantage numérique du Canadien ne fonctionne pas. Et ce, depuis quelques années déjà. Les unités spéciales, en général, c’est moyen.

Martin St-Louis s’est moins attardé à son avantage numérique depuis son arrivée en ville parce qu’il voulait travailler sur d’autres priorités. Mais cette année, tout le monde est d’avis que ça doit changer.

Après tout, un club de la LNH ne peut pas espérer avoir du succès s’il ne peut pas avoir du succès avec un homme en plus. Et là, je ne parle pas de prendre des pénalités quand le club a le disque en zone offensive : je parle de profiter des chances de marquer à cinq contre quatre.

En ce moment, c’est Alex Burrows qui dirige l’avantage numérique du CH et il est vivement critiqué. Est-ce que Martin St-Louis, qui a sa petite idée de comment rouler un power play, devrait prendre les commandes?

Bien des gens veulent que le CH emprunte un tel chemin.

Craig Button, de son côté, est d’avis que de la pression doit être mise sur Burrows afin qu’il fasse sa job. C’est ce qu’il a déclaré à Tony Marinaro dans le cadre de son Sick Podcast.

À son avis, oui, il manque de talent sur l’avantage numérique (les Oilers, par exemple, n’auraient pas autant de succès si Connor McDavid était le seul bon joueur parce que ça se freine, un bon joueur), mais…

Mais selon Button, bien des entraîneurs en charge de l’avantage numérique ne s’adaptent pas assez.

Je pense que bien des entraîneurs tombent en amour avec leurs diagrammes et avec leur façon de diriger un avantage numérique.

Si tu n’as pas les éléments qui fonctionnent avec un certain style d’avantage numérique, tu dois changer de style. – Craig Button

Il a donné l’exemple du football. Quand un club change de quart-arrière, forcément, le style de jeu change. Un quart qui court n’a pas le même livre de jeux qu’un quart moins mobile, par exemple.

Et c’est normal.

À ses yeux, il faut donc trouver le système qui fonctionne avec les joueurs qui sont en place et non pas l’inverse. Il ne faut pas simplement se fier sur Cole Caufield pour faire rouler l’avantage numérique puisque de freiner un gars, c’est possible.

Mais si le club devait changer sa façon de voir les choses pour être plus imprévisible et mettre d’autres éléments en valeur, ce serait beaucoup plus efficace pour le Canadien.

Toujours selon Button, le Canadien doit avoir en place un entraîneur de l’avantage numérique qui donne des résultats. Et si Burrows ne peut pas offrir à Martin St-Louis un PP digne de ce nom, le CH devrait bouger.

Pour lui, c’est assez simple, donc.

Il raconte que dans le temps, à Dallas, Bob Gainey leur avait dit que si les attentes n’étaient pas rencontrées par son staff, il allait devoir trouver des gens qui seront en mesure de le faire.

Et à ses yeux, cela doit s’appliquer à Burrows.

Quelle est la marge de manoeuvre que Martin St-Louis doit donner à Alex Burrows pour améliorer l’avantage numérique?

Là, tu vois que ça ne s’améliore pas. Martin est le gars qui est imputable des performances : il doit prendre le contrôle. Placer quelqu’un d’autre pour faire la job. – Crag Button

Il croit que Burrows n’est même pas proche de faire le travail. Son conseil? Il doit faire un meilleur travail. C’est assez noir et blanc à ses yeux et il n’y a pas vraiment de teinte de gris dans ses propos.

Disons que le message est clair.

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