Danault s’éclate, alors que Kotkaniemi connait des séries difficiles

Les saisons de Phillip Danault et Jesperi Kotkaniemi ont été suivies de très près par les partisans du Canadien cette année. Les fans du CH ont maintenant la chance (ou pas) de les voir évoluer en séries.

Mais pour l’instant, les deux joueurs connaissent des parcours éliminatoires fort différents.

Commençons par Danault. L’équipe du Québécois était largement négligée face aux puissants Oilers, mais elle s’en tire très bien jusqu’à maintenant puisque la série est égale 2-2.

C’est le natif de Victoriaville qui a été chargé de la lourde tâche de stopper les gros canons d’Edmonton et il fait de l’excellent travail jusqu’à maintenant.

Tout comme lors du parcours cendrillon du Tricolore l’an dernier, il effectue à merveille son travail défensif. Effectivement, Connor McDavid n’a toujours pas marqué à cinq contre cinq lorsque Danault était sur la glace.

En 20:00 de temps de jeu moyen par match, le numéro 24 a un différentiel de + 5. Même lors du très difficile match numéro trois où Los Angeles a accordé huit buts, il a seulement eu un différentiel de -1.

Bref, Danault connait des séries exceptionnelles et son super boulot face à Draisaitl et McDavid est en train de donner une sérieuse chance aux Kings de causer la surprise et d’éliminer les Oilers.

Du côté de Kotkaniemi, c’est tout le contraire.

Celui qui était parfois surnommé playoff KK à Montréal en raison des gros buts qu’il a marqués en séries est désormais invisible en Caroline. Il joue maintenant sur le quatrième trio avec un certain Max Domi…

En quatre matchs, il a été blanchi de la feuille de pointage, il n’a dirigé que trois tirs vers le filet adverse et ne joue que pour 12:09 en moyenne.

Lors du dernier match des Hurricanes dimanche, il a obtenu une fiche de -2 malgré le fait qu’il a seulement passé 9:53 sur la glace.

La Caroline, qui vient de perdre ses deux derniers matchs, espère certainement une meilleure production de la part de Kotkaniemi.

Un salaire de 6,1 millions $, en plus d’une prolongation de contrat de huit ans, ça vient certainement avec des attentes élevées.

PLUS DE NOUVELLES