Au grand désarroi de certains partisans du Canadien de Montréal, Kent Hughes s’est tenu très tranquille depuis son électrisante sélection d’Ivan Demidov lors du repêchage du 28 juin.
En effet, depuis le repêchage de la LNH, outre la transaction de Johnathan Kovacevic et la signature d’Alex Barré-Boulet, le directeur général du Tricolore n’a pas bougé.
Au moins, il aura octroyé une excellente extension de contrat à Juraj Slafkovsky.
Pour certains, c’est une erreur, mais quand on y réfléchit réellement, ne rien faire représente un très bon « move » également, surtout considérant tous les énormes (et mauvais ?) contrats qui ont été octroyés le 1ᵉʳ juillet.
Il reste tout de même que Kent Hughes n’est pas endormi sur sa chaise de bureau pour autant.
Il aurait d’ailleurs fait des offres raisonnables à Sean Monahan et Jonathan Marchessault qui ont finalement signé ailleurs.
Bref, Hughes tente des approches sans pour autant se compromettre pour le futur.
C’est une bonne idée, mais il reste qu’en vue de la saison prochaine, la majorité des amateurs et analystes s’entendent pour dire qu’il manquerait (au moins) un attaquant top-6 au CH pour amorcer la saison.
Et si ce joueur n’est pas acquis par transaction (Patrik Laine ou Martin Necas par exemple), eh bien, il pourrait être signé sur le marché des joueurs autonomes.
Vous allez sûrement me dire qu’il ne reste personne de disponible, mais quand on regarde les noms restants, on se rend compte qu’il y aurait une option bien intéressante pour le Tricolore.
Je parle ici de l’attaquant de 27 ans, Daniel Sprong.
Targetting Daniel Sprong Would Be An Underrated Move For The Montreal Canadiens #GoHabsGohttps://t.co/91N47WGhqt
— Last Word On Hockey (@LastWordOnPuck) July 6, 2024
Bon, j’imagine qu’en lisant ce nom, vous avez été plusieurs à vous dire « mais qui c’est ça, Daniel Sprong? ».
Eh bien, Sprong, c’est un attaquant néerlandais, soit le seul joueur des Pays-Bas dans la LNH et seulement le quatrième dans l’histoire, qui roule sa bosse dans la LNH depuis plusieurs saisons.
Il avait été repêché au 46ᵉ rang en 2015 par les Penguins, et depuis, il n’a jamais vraiment trouvé sa niche dans la LNH.
Par contre, depuis deux saisons, Sprong s’est vraiment dévoilé au grand public comme un solide marqueur de profondeur en inscrivant 21 buts (en 66 matchs) avec le Kraken de Seattle en 22-23 et 18 (en 76 matchs) avec les Red Wings de Detroit la saison dernière).
Au total, lors des deux dernières saisons, Sprong a accumulé 89 points en 142 matchs.
Cela peut paraître très banal comme production, mais quand on se rend compte que Sprong a accumulé le tout en jouant en moyenne moins de 12 minutes par match, c’est là qu’il devient intéressant.
Sprong a été en mesure d’inscrire des buts et des points à un bon rythme sans jouer beaucoup.
Et des buts, eh bien, c’est exactement ce dont a besoin le Canadien de Montréal.
Évidemment, je ne suis pas en train de dire que Sprong serait une acquisition révolutionnaire, mais je crois sincèrement que le CH pourrait bénéficier d’accorder un petit contrat à l’attaquant néerlandais.
Plus le temps passe, moins Sprong pourra quémander un gros montant d’argent et beaucoup d’années, et donc, c’est là que le CH pourrait réaliser une excellente signature.
À noter également que Sprong se classe au 17ᵉ rang de la LNH en ce qui a trait aux points inscrits par tranche de 60 minutes, une statistique de plus en plus importante dans la LNH moderne.
Il a inscrit en moyenne 3.4 points par 60 minutes, ce qui le place entre autres devant des joueurs comme Brayden Point, Kirill Kaprizov, Tage Thompson, Kevin Fiala, Aleksander Barkov et Mika Zibanejad.
Bref, Sprong n’est peut-être pas l’attaquant top-6 dont tous les partisans du CH rêvent, mais au final, il représenterait certainement une belle acquisition pour le CH, et surtout une acquisition sans aucun risque qui pourrait au final rapporter gros.
L’attaquant de 27 ans, qui a évolué dans la LHJMQ et qui a donc passé du temps au Québec dans sa carrière, pourrait très bien être intéressé de signer avec le CH, surtout considérant qu’il aurait la chance de se faire valoir sur un top-6.
Si Kent Hughes le signe pour un an à un petit salaire par exemple, il pourrait très bien l’échanger à la date limite des transactions.
L’été dernier, les Red Wings avaient mis Sprong sous contrat pour un an pour 2 M$, et il a inscrit 43 points.
Pour en savoir plus sur Sprong, je vous relaisse juste ici l’excellent article de Colton Osmond du site LastWordOnSports.