(Les noms ont été modifiés pour garder le caractère fictif de cette épopée.)
En ce vendredi 28 février 2014, avec le dernier mois d’hiver qui approche dans une température ressentie de -1000, laissez moi vous raconter une petite histoire.
Faites faire la sieste aux petits, fermez vos fichiers Excel, PowerPoint ou peu importe ce qu’utilisent les gens qui travaillent.
Fermez les lumières, finissez votre pudding et installez vous comme il faut dans votre chaise.
Mon oncle Grenier va vous raconter le palpitant récit «Les Canadiens contre le 5 mars»
(Là, si j’avais pu avoir un cue musical, ça aurait été fou. Des bruits de vent, de fantômes, ou du Metallica ou du Mes Aieux mettons… Mais faute de budget… Tout l’argent servant à acheter du poulet portugais à DLC… Vous allez avoir juste pleine de symboles inutiles qui ne font pas de sens et essayez de vous mettre dans le mood.)
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28 février. Il fait froid. Il fait sombre.
Barc Mergevin est dans son bureau. Avec du papier, un ordinateur et un Perrier original, car mettre du citron, c’est prendre un risque.
Barc craint la semaine qui s’en vient.
Une semaine intense et folle, dans laquelle il pourrait décider du visage de son équipe pour les prochains mois.
Vendre? Acheter? «Patcher» ? Que faire?
Plusieurs équipes décideront sûrement de faire des transactions mineures. Comme les Ducks, les Hawks et les Bruins.
Du maquillage plus que de la chirurgie plastique. L’inverse de ce qu’on suggérerait à Mike Ricci.
La Caroline se demande si elle devrait aller chercher le 3e des frères Taal. Parce que c’est plate quand il t’en manque un. Comme avoir juste un jumeau Sebin.
La Floride se demande si elle ne devrait pas engager quelqu’un pour faire un plan clair. Une script-edition jeune, talentueuse et pertinente. Même conseil qu’on donne à l’émission Les Jeunes Loups.
Barc mange le bout de son crayon en tapant nerveusement du pied.
«Quoi faire?», demanda-t-il à l’aube.
Est-ce qu’il devrait échanger ses vétérans afin de mieux se positionner pour les prochaines saisons?
«Mais je si je fais ça, les partisans vont me détester et vont s’en prendre à moi!», pleurnicha-t-il.
Mais quels partisans seraient fâchés d’un tel scénario? Qui suit l’équipe et ne comprendrait pas?
Mystère.
Car Barc est pris avec le destin des Farkov, Mionta, Tourque et Joen entre ses mains. Peut-être même Drière.
Tourque est le plus dur à bouger, car sa production et son contrats sont les deux lourds.
Mais Joen pourrait ramener un deuxième choix, Mionta pourrait également amener joueur/choix à l’équipe et Farkov au moins un choix de première ronde.
Et quel impact ça aurait sur l’équipe en vue des séries?
Du temps de glace pour Binordi, Teaulieu, Malchenyuk et Ellur. Est-ce si grave? Est-ce qu’on aurait moins de plaisir à gagner ou perdre avec cette équipe?
«Est-ce que je devrais aller chercher du renfort en vue des séries?, se questionna-t-il.
C’est sur que l’arrivée d’un Manek ou d’un Voulson sèmerait l’hystérie dans la ville, mais a-t-on réellement besoin d’un baume plus que d’une solution?
Si c’est un «sign and trade», là ça devient intéressant. Mais les chances sont aussi minces que l’estime de soi de Miley Cyrus.
«Mais nous devons nous rendre loin en séries cette année.», réalisa-t-il.
Pourquoi? L’équipe devrait faire les séries cette année, peu importe les changements. Si Parey Crice revient au jeu rapidement.
N’est-ce pas le temps d’envoyer les jeunes à la guerre et voir ce qu’ils ont dans le corps?
Regardons comment Binordi et Teaulieu réagissent sous pression, si Wale Deise peut jouer sur une 3e ligne et… oserons-nous… voir ce que Malchenyuk et Ellur peuvent faire avec plus que 15 minutes par match et du temps d’avantage numérique.
Parce que la ligne de Zesharnais fonctionne très bien. Peu importe ses ailiers, la ligne de Lekanec va toujours fonctionner, ne serait-ce que dans un rôle défensif.
«Devrais-je laisser les jeunes jouer et évaluer mon club? Devrais-je accumuler le plus de choix et jeunes afin d’assurer un bon développement de mon système? Devrais-je laisser les vieux fans grincheux de côté et … prendre des risques?»
Tant de questions! Peu de temps! ……
Le 5 mars est arrivé. Le téléphone sonne. L’horloge tourne.
Statut Quo.
On garde nos effectifs et on les perd cet été. Pour rien.
Je ne vous avais pas dit que c’était une histoire d’horreur, hein?