DansLeGrenier – Vive les juniors et quelques caméos louches!

Bon vendredi à tous les lecteurs de DLC!


J’espère que vous tenez bon après un temps des Fêtes probablement rempli d’abus! Et que vous allez bien malgré une température de «je vendrais mes deux reins pour partir dans le sud live là!»

Et pour moi, le temps des Fêtes veut dire les Championnats de Hockey Junior!

Des jeunes joueurs qui jouent pour l’honneur, pour leur pays et pour gagner! Du hockey créatif, risqué, excitant. Go Canada Go! Même Brent Sutter est heureux et excité! N’est-ce pas Brent?

 

Photo: lapresse.ca

 

OK, presque tout le monde est excité.

 

Il y a beaucoup de choses que j’aime de ce Championnat! Et d’autres que j’aime moins.


Alors voici mon point de vue là-dessus, alternant positif et négatif!


Positif: J’adore le style de hockey!

Les jeunes essaient des jeux à haut risque, à faire friser le poil de cou des entraîneurs de la LNH. Et même si ces jeux ne fonctionnent pas tout le temps, on a tout un show et on a du suspense!

À chaque fois qu’un joueur junior essaie la bombe au lieu d’une sortie de zone rationnelle, il y a un Jacques Martin qui meurt quelque part dans le monde.

Et avez-vous vu les échanges de passe pendant les avantages numériques? Wow!

Gord Miller vantait justement cette facette du jeu, pendant la partie contre les États-Unis.


Et Ray Ferraro a dit quelque chose qui m’a marqué.

Ray Ferraro: «The coaches in the NHL didn’t kill their creativity yet.»

Wow. C’est puissant comme affirmation.

La LNH étant devenue une business de «tir au filet et on prend les rebonds, c’est moins risqué» ou du «dump and chase» constant…

Ils n’ont pas peur d’essayer dans les juniors. High risk, High Rewards.


Pourtant, les enjeux sont plus grands dans un tournoi comme ça que dans la NHL avec 82 matches.

Négatif: La défensive ordinaire

C’est peut-être juste moi, mais la défensive du Canada ne m’impressionne pas du tout.

Elle est nerveuse, débordée avec rien… Et ne me partez pas sur Dumba! Il a l’air jeune, d’avoir de l’énergie et tout, mais était-il prêt pour ce tournoi? On n’avait pas personne d’autre?

Je le vois aller et je me dis «Bah, ça doit être un choix de 3e ronde des Islanders.» Mais non! C’est un choix de première ronde, 7e au total, du Wild. Vraiment?

Peut-être que mes impressions sont faussées par le fait qu’on m’a habitué à avoir des Bouwmeester, Pietrangelo, Subban, Alzner et Doughty à la ligne bleue canadienne.

En 2005, on avait Seabrook, Weber, Coburn et Phaneuf! Ouf!

Je ne veux pas vivre dans le passé, mais on a un héritage fort à la ligne bleue. C’est sur que je vais remarquer si c’est moins fort qu’avant.

Quand ils ont essayé de remplacer les Spice Girls avec All Saints, Atomic Kitten, les Pussy Cat Dolls ou même Infini-T, on a remarqué que ce n’était pas pareil et moins bon.

 

Photo: pages.videotron.ca

Positif: Les arbitres

J’adore les arbitres internationaux!

Autoritaires, forts, à la limite dictateurs.


Avec leur look de Liam Neeson en vacances.

Quand ils décernent une punition, ils le font avec tellement d’autorité. Ils font peur!

Dans la LNH, ils sont sympathiques, ils parlent aux joueurs, ils sont humains.

Dans l’international, ce sont des robots qui se foutent de toi, du classement, du résultat. Tu fais trébucher, tu fais trébucher! Au cachot! Je m’en fous qu’il reste deux minutes et que tu gagnes d’un but.

Quand l’arbitre est allé dire à l’entraîneur des Slovaques (je pense?) de passer le message à ses joueurs d’arrêter de plonger parce que c’était ridicule, j’ai adoré.

Il l’a dit avec une face de «plonge encore, pour voir! Tu vas voir ce qui va arriver. J’te dare. Pas game.»

Liam Neeson. Tous des Liam Neeson.

 

Photo: theguardian.com

Négatif: L’énergie autour des joueurs de 16 ans

J’ai jamais apprécié tout le focus mis sur ces joueurs plus jeunes dans le tournoi. Ça me rappelle quand Crosby y était, et Tavares aussi.

Ils sont souvent là comme attaquant d’extra pour rajouter du punch offensif quand on en a besoin. Mais on les traite en super vedette.

McDavid ne fera pas 5 points par partie dans un tournoi élevé comme ça dans lequel il ne joue pas souvent.

Positif: Découvrir des joueurs

Beaucoup de joueurs que je n’avais jamais vu joué avant sont dans ce tournoi et j’adore les découvrir!

Au repêchage, il y a deux joueurs que je ne voulais pas voir à Montréal: Anthony Mantha et Frederick Gauthier.

Deux québécois, donc les Habs devaient avoir un oeil sur eux.

Dans le cas de Mantha, je me suis trompé solidement. Je pensais que c’était un Ryder mou. Finalement, j’aime beaucoup son sens de compétition, sa vision et son tir! Et un joueur qui va voir son entraîneur pour dire «j’aime pas les tirs de barrages», j’aime l’honnêteté.

Si c’était la vedette d’une équipe, je trouverais ça dommage. Mais dans une équipe d’étoiles comme ça, je trouve ça altruiste.

Dans le cas de Gauthier, je suis content de le voir à Toronto. Il ne m’allume pas du tout. Je le trouve lent et inutile offensivement. J’avoue qu’il est bon défensivement et dans les mises au jeu, mais en première ronde, on espère plus que ça. Qu’en penses-tu, Chipchura? Anderson me laisse le même feeling.

Martin Reway m’impressionne. Calme, confiant, créatif. On dirait un joueur repêché par les Red Wings! Hâte de voir ce qu’il va devenir.

Coups de coeur pour Fucale qui, quand il va combler le «trou» côté bloqueur, va être dominant en maudit! Pour Bo Horvat aussi! Bel échange ça, Horvat pour Schneider!

Et un feeling que j’adore quand je regarde ce tournoi là, c’est quand je découvre un joueur. Exemple: Curtis Lazar.

Je le vois jouer, j’aime sa fougue, je le trouve très intéressant.

Et là, le commentateur dit quelque chose comme «À le voir jouer comme c’est là, les Sénateurs sont très heureux de l’avoir sélectionné!»

Et je sacre dans mon salon. Quand Ottawa, Toronto ou Boston ont les droits d’un joueur que je trouvais bon, ça me fait chier! Et j’aime ça!

En fait, c’est une des choses que t’aimes, mais que tu n’aimes pas en même temps.

Comme voir un clown se jouer après les mamelons en se lichant les lèvres, ou voir quelqu’un se faire dire non à une demande en mariage sur écran géant.

T’aimes pas ça… mais t’aimes ça quand même un peu.


Pour moi, Curtis Lazar à Ottawa, c’est un clown qui se joue après les mamelons. Qu’on se le dise.

 

Photo: fsymbols.co

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