Date limite : les équipes acheteuses ont vraiment des budgets limités

Nous sommes à l’ère du plafond salarial. Il est de plus en plus difficile de faire des achats puisque le cap salarial n’a pas beaucoup monté au cours des dernières années.

Et avec la date limite des transactions qui approche, c’est encore plus problématique.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les bonnes équipes n’ont pas forcément les moyens de leurs ambitions en ce moment. Ce que cela va faire, c’est que les équipes qui vendent n’auront pas le gros bout du bâton.

Et c’est encore plus vrai pour le CH, qui n’a pas exactement un seul joueur «parfait» à échanger.

On voit de plus en plus, depuis 24h, des informateurs mettre les points sur les i concernant Jonathan Drouin, affirmant qu’il n’existe pas vraiment de marché pour lui… malgré sa bonne séquence.

Et quand on regarde le lousse des équipes, on se dit qu’à moins de vouloir qu’il soit la seule acquisition du club en question, il est logique de penser que les équipes sauteront leur tour.

En allant sur Cap Friendly, on peut aller voir combien d’argent chaque équipe aura à la date limite si la masse salariale actuelle ne bouge pas. Ça donne un bon aperçu.

Voici le constat que je tire en compilant les chiffres des 20 premières équipes au classement.

  • Clubs avec moins d’un millions de dollars à la date limite : Lightning, Golden Knights et Penguins.
  • Clubs entre un et deux millions de dollars à la date limite : Maple Leafs, Rangers, Stars, Oilers et Panthers.
  • Clubs entre deux et trois millions de dollars à la date limite : Bruins, Devils, Kraken et Capitals.
  • Clubs entre trois et cinq millions de dollars à la date limite : Kings et Flames.

14 des 20 meilleurs clubs de la LNH ont donc moins de cinq millions de dollars de lousse en vue de la date limite. Je sais que du salaire peut être retenu et que du salaire peut prendre le chemin du vendeur via un autre joueur, mais…

Ces montants-là ne veulent pas dire que c’est l’espace sous le plafond, ce qui fait que certain d’entre eux ne peuvent pas acheter.

Dans les faits, prenons l’exemple des Kings. Ils ont beau avoir 4.687 M$ d’espace disponible en vue de la date limite, mais c’est parce qu’ils ont fait des économies en début d’année et que le cap salarial est calculé chaque jour.

C’est pour ça qu’en 2021, par exemple, Nick Suzuki, Jake Evans, Alex Romanov et Jesperi Kotkaniemi étaient placés sur l’escouade de réserve lors des journées de congé : pour sauver de l’argent chaque jour.

Mais les Kings, ils ont quand même un espace projeté d’à peine plus d’un million de dollars en ce moment. C’est donc à considérer. Donc non, les Kings n’ont pas beaucoup de lousse. La LTIR pourrait changer la donne, mais ça, c’est un autre dossier.

Ça fait en sorte qu’en regardant comme il faut, on voit bien que les équipes n’ont pas vraiment d’argent. Vous pouvez aller sur Cap Friendly dans la section «espace projeté sous le plafond» pour voir que le lousse salarial est inexistant.

Les équipes auront donc peu de place sous le plafond à la date limite et le Canadien n’a pas les éléments les plus attirants à la base. Ce n’est pas avec Evgenii Dadonov que les Kings veulent gaspiller leur lousse, on s’entend.

Bonne chance pour créer de la surenchère, Kent.

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