Date limite : Nick Suzuki a passé une heure à pousser pour le statu quo avec Kent Hughes

Dans moins d’une heure, le Canadien disputera un premier match de séries depuis l’été 2021. Le club, qui a subi d’importants changements depuis quatre ans, est de retour à la danse printanière.

Et ce, dans une année où on ne les attendait pas forcément là. Ça parlait de «mix»… mais pas nécessairement de séries.

Or, Nick Suzuki fait partie de ceux qui y ont cru depuis le début. Et malgré les insuccès de l’équipe pendant une bonne partie de la saison, entendre Kent Hughes dire que son capitaine l’avait imploré de ne pas vendre à la date limite des transactions en était une belle preuve.

Cela dit, ce que Suzuki a révélé dans un entretien avec Félix Séguin (TVA Sports), c’est que la discussion entre le DG et lui a duré pas moins d’une heure.

Clairement, le capitaine croyait en ce groupe-là.

Il faut rappeler qu’à ce moment-là, le CH en arrachait sérieusement. Le club alignait les défaites… et Kent Hughes était dans une position où il devait considérer l’idée de vendre.

Cela dit, puisqu’il croyait toujours en son groupe lui aussi, le DG a donné un ultimatum à Suzuki : ce dernier devait lui donner une raison de ne pas vendre.

Et au retour de la Confrontation des 4 Nations (qui a motivé le capitaine étant donné qu’il a été ignoré), le club a aligné des victoires.

Au final, donc, le club n’a pas vendu… et même s’il n’a pas acheté non plus, le voilà aujourd’hui en séries. Qui sait si le CH fera un bout de chemin au printemps… mais le simple fait de voir les jeunes jouer du hockey de séries, c’est une expérience qui vaut de l’or pour un jeune groupe.

Et surtout, ça démontre que le capitaine a gagné son pari sur toute la ligne.

Si le CH veut faire du chemin en séries, il aura encore une fois besoin que son capitaine joue du gros hockey… mais la bonne nouvelle, c’est qu’il a des ressources pour l’aider.

Non, le club n’a pas été acheteur… mais greffer Ivan Demidov à ta formation, ce n’est pas vilain non plus, on s’entend.

En rafale

– J’adore.

– Non, Juraj Slafkovský ne s’est (malheureusement) pas bleaché les cheveux.

– Il va trouver le moyen de déranger.

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