Dave Cameron n’a «aucun regret» et défend ses nombreuses pratiques annulées

La défaite d’Équipe Canada junior avant de pouvoir atteindre le carré d’as va laisser des traces. On espère, en tout cas.

Est-ce que les traces seront visibles seulement sur la glace (en ne laissant pas les bons joueurs à la maison pour essayer de réinventer le hockey) ou est-ce que des dirigeants vont perdre leur emploi après ce qui s’est passé?

En ce moment, la question se pose.

Mais bon. Sans pour autant avoir une boule de cristal entre mes mains, je peux dire que Dave Cameron ne sera pas de retour comme entraîneur du club canadien dans un an.

Et si je me trompe, ça va crier au scandale au pays.

Dave Cameron a démontré qu’il était incapable de prendre les bonnes décisions comme entraîneur du Canada. Après tout, chaque fois qu’il décidait de quelque chose, ça se tournait contre lui.

Celui qui était incapable de garder ses hommes disciplinés ou de garder ses bons joueurs sur la glace au bon moment dit cependant n’avoir aucun regret. Et il ne semblait même pas comprendre pourquoi la question sur les regrets était posée.

Ai-je besoin de vous rappeler que quand le Canada ne se rend pas en demi-finale, il doit y avoir des regrets?

Parmi ceux qu’il pourrait avoir, il y a notamment le fait d’avoir donné TROIS pratiques de congé à ses hommes. Et à ce sujet, il a dit que ses gars se sentaient fatigués et avaient besoin de repos.

Une fois? Ok. Mais trois? En une semaine?

Cameron a aussi dit qu’il s’attendait à un tel tournoi : quelques équipes qui peuvent tout gagner et des matchs difficiles sur le chemin des Canadiens. Heille, bravo d’avoir eu raison, mon Dave.

Notons aussi qu’un recruteur a dit (anonymement) à Steve Ellis qu’il ne ferait même pas confiance à Cameron pour gérer le service au volant d’un McDo à trois heures du matin.

Ça en dit long, ça. #Leadership

En rafale

– Ah oui?

– Y croyez-vous?

– À surveiller.

– Les Islanders jouent bien, selon Patrick Roy.

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