La mentalité de David Poile, un D.G. qui a été un artisan important des succès de son équipe, ne semble pas provenir de la même planète que Marc Bergevin. Dans le cas du roi du Canadien, il demeure en amour avec ses joueurs et ceux qu’il ne peut blairer, il les troque ou tente de les passer dans un pacte.
Pour le dresseur de félins, il apprécie ses joueurs sans tomber en amour par-dessus la tête avec ceux-ci. Rappelez-vous d’une chose : l’amour rend aveugle… ce n’est pas un mythe ou une légende urbaine. Bergevin invoque sans arrêt qu’un centre numéro un ne traîne pas sur les coins de rue, qu’ils sont difficiles à dénicher. Pourtant, Poile a mis la main sur un certain Ryan Johansen. Il a fait preuve d’audace en fournissant un jeune défenseur du nom de Seth Jones.
Poile a livré des propos justes… Le GM montréalais devrait peut-être ramasser quelques notes au passage. À ma sauce, le discours de Poile ressemblait à ça : «Le problème de certains homologues, c’est qu’ils tombent en amour avec certains joueurs, ce qui fait en sorte qu’ils surévaluent la réelle valeur du joueur dont ils sont tombés éperdument amoureux.»
David Poile on his penchant for big trades: pic.twitter.com/xOGJx681pQ
— Sean Leahy (@Sean_Leahy) May 28, 2017
Si je comprends bien, malgré une nuit passée sur la route (je parle de moi), David Poile apprécie ses joueurs sans tomber amoureux… Ce qui le rend plus « honnête » lorsqu’il jacasse avec son staff hockey concernant un joueur.
Mais… je me souviens d’un David Poile excessivement excité et emballé lors de l’acquisition d’un pion nommé P.K. Subban. Ça ressemblait d’ailleurs à un coup de foudre. Je dis ça, mais je ne dis rien!