On a beaucoup parlé de la saison de David Reinbacher en Europe dans les derniers mois. On sait que son équipe, le EHC Kloten, est dans les bas-fonds du classement depuis le début de la campagne, à un tel point qu’il en est déjà rendu à son troisième entraîneur-chef.
La bonne nouvelle, c’est que malgré les ennuis de santé et les creux de vague, ça se replace un peu pour Reinbacher. Son équipe a été blanchie lors des deux derniers matchs, mais il avait tout de même quatre points en cinq matchs avant cette récente glissade.
Cela dit, bien des gens espèrent qu’il prendra le chemin du Québec au terme de sa saison en Europe. Que ce soit à Laval (l’avenue la plus probable) ou à Montréal (pour lui donner un avant-goût de la LNH en fin de saison), on sent que c’est probablement ce qui l’attend dans quelques semaines.
Et si ça devait arriver, ça ferait bien des heureux… dont Bob Hartley.
De passage à Hockey 360 ce soir, Hartley a été assez clair : selon lui, Reinbacher doit arriver à Montréal «le plus vite possible».
Est-ce qu’on devrait ramener David Reinbacher à Montréal : « le plus vite possible ! » – Bob Hartley pic.twitter.com/GtFOcJMlBx
— Hockey 360 (@hockey360) February 7, 2024
Au Québec, il aurait au moins un peu de stabilité (Martin St-Louis et Jean-François Houle ne semblent pas sur le point de perdre leur emploi, après tout) et il aurait encore l’occasion de jouer contre des hommes. Tout ça risque de faciliter le développement du défenseur, affirme Hartley.
Rappelons d’ailleurs qu’avec un peu de chance, Reinbacher pourrait théoriquement s’amener au Québec dans environ un mois. Pour y arriver, par contre, il faudra que son équipe termine au 12e rang du classement (sur 14 équipes), et les deux défaites récentes n’ont pas vraiment aidé le EHC Kloten. Il n’y a encore que trois points d’écart entre les deux clubs (rappelons que c’est un système 3-2-1-0 là-bas), donc une seule victoire en temps réglementaire peut changer les choses, mais le temps commence à manquer avec la saison qui se termine au début du mois de mars.
S’il devait demeurer au 13e rang, par contre, on pourrait devoir attendre jusqu’au mois d’avril avant que le jeune homme n’ait l’opportunité d’arriver au Québec.
On verra donc si le souhait de Bob Hartley (qui est partagé par bon nombre de partisans) sera exaucé dans les prochaines semaines, mais il est vrai que ce serait bon pour le jeune, qui pourrait du même coup s’adapter aux glaces nord-américaines.
À suivre, donc.