David Savard : au tour de Pierre LeBrun de penser que le CH ne veut pas l’échanger

Maintenant que Sean Monahan est parti sous d’autres cieux, c’est à se demander si Kent Hughes va bouger à nouveau.

Il a dit après l’échange de son centre qu’il ne voulait pas nécessairement échanger David Savard (qui a d’ailleurs avoué qu’il ne voulait pas être le prochain à partir). Ça, ce sont les paroles d’un DG intelligent, qui ne va quand même pas ouvrir son jeu. Il va dire ce qui va l’avantager, tout de même.

Mais là, c’était au tour de Pierre LeBrun, à Insider Trading, de dire que le CH ne veut pas l’échanger. Du moins, il le pense fortement…

Le Québécois est un gars apprécié par ses coéquipiers et je sais bien que le CH est en reconstruction, mais ça prend de l’expérience et du leadership dans un vestiaire.

Une équipe doit avoir des gars comme Savard pour aider les jeunes, surtout. Et avec le départ récent de Monahan, c’est encore plus vrai…

Cela étant dit, toujours selon LeBrun, une offre qui ne peut pas être refusée ferait changer les plans, évidemment. Peut-être aussi que le DG du Canadien ne veut tout simplement pas retenir le salaire de 3,5 millions de dollars de son protégé pour la prochaine année et demie…

Chose certaine, ce n’est pas Kent Hughes qui amène le nom de son droitier dans les conversations. Une équipe qui le veut va devoir faire une belle offre, donc.

Surtout quand cette équipe va se rendre compte que Savard est aussi gardien de but à ses heures.

Ce qu’il faut savoir également, c’est que Savard n’est pas la cible numéro un chez les arrières dans la LNH.

Chris Tanev et Noah Hanifin suscitent beaucoup d’intérêt à travers la LNH, eux aussi. Tanev est, selon LeBrun, la cible défensive numéro un chez les acheteurs. Son prix : un choix de deuxième ronde et un autre asset. Il y a quelques jours, l’informateur parlait seulement d’un choix de deuxième tour.

Le prix a donc vraisemblablement augmenté, ce qui pourrait sourire au CH dans l’éventualité que Savard serait échangé.

Lorsque (si) Tanev sera échangé, le dossier du Québécois va peut-être prendre plus d’ampleur.

Mais présentement, attendons-nous à ce que le 58 reste dans la métropole.

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