Le nom de Lane Hutson est vraiment sur toutes les lèvres. C’est tout à fait normal.
Sa grosse passe de samedi est un bon exemple de l’imprévisibilité qu’il amène sur la glace. Le défenseur doit toujours être surveillé puisqu’il peut partir dans toutes les directions.
Et c’est ce qui le rend dangereux.
Le jumeler avec David Savard, comme ça a été le cas en fin de saison, va l’aider ce soir. Après tout, Savard est tout ce que l’Américain n’est pas sur la glace, pour le meilleur et pour le pire.
En gros, ils se complètent bien.
De plus, il est intéressant de noter que David Savard semble avoir beaucoup d’estime pour Hutson. Le vétéran, qui prend les jeunes sous son aile en sachant que cela va un jour le sortir de Montréal, ne s’est d’ailleurs pas fait prier pour vanter Hutson aujourd’hui.
Lors de sa disponibilité devant les médias, Savard il a notamment mentionné qu’Hutson rendait son travail plus facile.
«Lane rend ta job facile.» -David Savard
Cinq mots qui parlent beaucoup, à mon sens.
David Savard a joué 795 matchs dans la LNH. Lane Hutson en a joué 2.
Je ne vois pas comment le 48 peut ne pas débuter la saison dans la LNH. pic.twitter.com/r11ngFIcrH
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) September 23, 2024
Le Québécois a ajouté que parfois, il voit le jeu se dessiner en se disant que ça ne tient pas la route. Mais comme la vision du petit défenseur est élite, ça finit par fonctionner et ça fait une différence pour l’équipe.
“You need guys like (Lane Hutson)….I think he’s making really good reads too. There are no bad turnovers or anything coming from him. It always makes sense (to him) even if it doesn’t make sense in my head. But when you see it after, what he’s trying (to do), sometimes it feels… pic.twitter.com/2VQvWaQj2N
— /r/Habs (@HabsOnReddit) September 23, 2024
C’est pour ça que l’ancien des Blue Jackets et du Lightning croit que le produit de la NCAA fera partie des jeunes qui vont faire la différence et qui vont aider le club à passer à l’étape suivante.
À ce point-ci, il serait surprenant de voir Hutson prendre le chemin de Laval en début de saison. Ce n’est pas impossible, mais… disons que ça semble relativement improbable.