Le Canadien est en train de construire une belle base pour l’avenir.
Nick Suzuki, Cole Caufield, David Reinbacher, Kirby Dach, Juraj Slafkovsky, Alex Newhook, Lane Hutson, Logan Mailloux, Kaiden Guhle (et j’en passe)… Ces gars-là devraient, techniquement, avoir un gros rôle dans l’équipe d’ici quelques années.
La formation est jeune en ce moment parce que le club est en reconstruction. Dieu sait que dans ces moments-là, la présence des vétérans est importante dans le vestiaire…
Et à Montréal, ce sont surtout David Savard et Mike Matheson qui jouent le rôle de grands frères. Ils sont importants pour le club et au salaire qu’ils gagnent, on peut présager qu’ils s’avèrent comme étant des aubaines pour le Canadien.
Rappelons, à toutes fins utiles, que Savard touche un salaire de 3.5 M$ par saison. Matheson, lui, gagne 4.875 M$ annuellement :
Le CH peut compter sur Matheson comme étant un défenseur numéro un et il est dans la bonne chaise, à Montréal. Mais si Matheson jouait à Tampa derrière toutes les vedettes en défense, il est difficile de croire qu’il aurait la même production et le même impact sur le Lightning…
Et cela s’applique aussi à David Savard.
Tous les clubs de la LNH ont besoin d’un défenseur comme lui dans l’alignement, mais son rôle à Montréal est particulièrement important. C’est lui, le papa dans le vestiaire…
Savard, à l’image de Matheson, n’aurait pas le même impact sur un club aspirant à la Coupe Stanley. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas bon, loin de là. Son rôle serait tout simplement différent et comme lors de son passage à Tampa Bay, sa contribution serait moins grande.
Les deux principaux acteurs ont tellement une belle valeur au niveau de leur contrat et de leur rendement qu’ils pourraient devenir des cibles intéressantes pour les différentes formations à la date limite des transactions 2024 ou 2025.
Mais en ce moment, le constat est clair. Le Canadien a besoin de son défenseur numéro un en Mike Matheson et le Canadien a besoin du papa des joueurs dans la chambre.
Le discours pourrait changer lorsque les jeunes arriveront à maturité… Mais il est encore trop tôt pour en arriver à cette conclusion. Beaucoup trop tôt, même.