Les Sabres de Buffalo n’ont pas l’équipe pour rivaliser avec les puissances cette année ou même pour les années à venir. Par contre, ils ont un plan précis. Ce plan consiste à faire jouer les jeunes au sein de l’organisation et lorsqu’ils seront matures : amener un Patrick Kane, Auston Matthews ou même un Leon Draisaitl dans l’équipe.
Mais ce plan commence bien mal quand ton équipe est les Sabres de Buffalo, que ton joueur vedette, Jack Eichel, est sur le marché des transactions et que ton premier choix au repêchage retournera à l’Université cette saison.
Mais bon, ce plan ne risque de fonctionner seulement si ces joueurs sont prêts à quitter leur organisation respective pour s’aligner à Buffalo.
C’est ce que John Vogl a indiqué.
The Sabres are not on the radar for free agents now. But if their rebuild plan works, they'll see some very intriguing players on the market from 2022 through 2025. https://t.co/2ItZTp5khe
— John Vogl (@BuffaloVogl) August 19, 2021
Le DG Kevyn Adams est clair. Aussitôt que les jeunes joueurs des Sabres vont être assez matures, Adams va les entourer avec des joueurs talentueux et établis. Il y a plusieurs gros noms qui devraient être libres comme l’air sur le marché des joueurs autonomes au cours des 4 prochaines années, des joueurs de franchises et de futurs membres du Temple de la Renommée du Hockey. Buffalo n’est certainement pas sur leur radar présentement, mais tout cela pourrait changer d’ici leur prochain contrat. – John Vogl
Dans le cas de Patrick Kane, il est natif de Buffalo. Toutefois, lorsqu’il sera agent libre (2023), il aura 34 ans. Vaudra-t-il vraiment la peine rendue là? Oui, il sera encore bon, mais si les Sabres veulent rebâtir, tu veux rajeunir ton équipe, pas la vieillir. Un Patrick Kane dans l’organisation ne ferait pas de mal, cependant.
Draisaitl, lui, devient libre comme l’air seulement qu’en 2025. Mais, contrairement à Kane, l’Allemand ne sera même pas âgé de 30 ans. Il aura encore du bon hockey à offrir. Mais faudrait vraiment un désastre à Edmonton pour le laisser partir, celui-là… Quoique si Ken Holland continue à offrir la lune à des joueurs qui ne méritent pas la lune, l’argent lui manquera lorsqu’il viendra le temps de signer son centre.
C’est bien beau avoir un plan à long terme, mais l’équipe se doit d’avoir un plan à court terme. Elle doit entourer ses jeunes avec des vétérans d’abord, puis avec des étoiles ensuite. Mais rien ne sera facile dans l’organisation. La saga Eichel fait beaucoup réagir aux quatre coins de la LNH et elle pourrait avoir des répercussions futures sur la décision d’un agent libre de la trempe de l’Américain.