Décalage horaire et milliers de kilomètres : un désavantage en séries pour le Canada?

Dans notre dernier article, nous avons discuté des avantages que posséderaient les sept formations canadiennes en vue de la prochaine saison. En était isolés dans une division exclusivement canadienne, quatre formations seront automatiquement des séries éliminatoires et l’une d’entre elles se rendra en demi-finale.

Si bien que si le tout se confirme, une équipe canadienne est assurée de se retrouver à 4 victoires de la Finale de la Coupe Stanley l’été prochain. 

Nous n’avons toutefois pas parlé des désavantages. C’est que pour la première fois depuis très longtemps, on pourrait avoir droit à un affrontement entre un club de l’Est et un club de l’Ouest… avant la finale. Et on ne parle pas d’un match entre le Wild et les Red Wings, qui sont dans le même fuseau horaire – on parle ici d’un affrontement possible entre le Canadien de Montréal et les Canucks de Vancouver, séparés par 4500 kilomètres.

Il y a presqu’une phase dans cette théorie, considérant les affrontements de premier tour entre le Canadien et le Lightning. Néanmoins, Tampa Bay n’est même pas à 2500 kilomètres de Montréal. 

Ainsi, une série Canucks-Canadiens pourrait être un désavantage pour les deux clubs. On s’entend qu’il y a une différence entre le voyagement entre la Colombie-Brittanique et le Québec et la petite ride de char sur la 417, qui t’amène à Ottawa en moins de deux heures.

Les joueurs des deux équipes pourraient très bien être extrêmement exténuées, et le décalage horaire pourrait notamment nuire au Canadien. Voilà pourquoi il n’y a pas de séries 1-16, dans la LNH…

Ce sera à suivre – les chances que les deux formations en question s’affrontent ne sont pas énormes, mais tout de même bien existantes.

Sauf que si on dispute les séries dans une bulle, ça réglerait le problème. Ce n’est toutefois clairement pas le plan de la LNH, qui compte accueillir des partisans dans chaque marché d’ici juin prochain. 

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