Défensive du Canadien : l’année où les gars doivent «prendre une chaise»

En ce moment, bien des gens pensent que le Canadien a des chances d’aspirer aux séries ou de jouer des matchs significatifs rendu en avril. Ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas mon cas, disons.

L’une des raisons, c’est que la défensive ne sera pas la plus étanche.

Pensez-vous que d’avoir échangé Jordan Harris et Johnathan Kovacevic pour les remplacer potentiellement par des gars comme Lane Hutson et Logan Mailloux va faire en sorte que le CH va être meilleur défensivement? L’an passé, le CH était très peu étanche…

L’aspect sur lequel le Canadien mise, cette année, c’est le progrès à l’interne. Si le CH veut donner moins de buts que l’an passé, cela va passer par le travail des gardiens, évidemment, mais aussi par l’amélioration défensive de gars comme Arber Xhekaj, par exemple.

Et si cela arrive, tout le monde y gagnera.

Il faudra que les gars, sans pour autant tuer la relance ou sortir la trappe de Jacques Lemaire des boules à mites, progressent défensivement pour amener le Canadien au prochain niveau.

Et c’est en progressant défensivement que les gars vont pouvoir vraiment solidifier leur place au soleil.

Aux yeux d’Elliotte Friedman, qui a abordé le sujet de la défensive du CH dans le plus récent épisode de son podcast 32 Thoughts, c’est l’année où certains gars devront se lever et solidifier leur place dans l’alignement.

Avec le surplus de défenseurs, ils doivent s’assurer de «voler une chaise» à la ligne bleue, pour reprendre une expression populaire du coach, et de forcer le Canadien à échanger d’autres gars à la place.

Si Kent Hughes, Martin St-Louis et Jeff Gorton savent à quoi s’attendre de plusieurs gars dans huit mois, cela aidera à planifier à long terme et en vue de l’été 2025, qui s’annonce important.

Parce qu’en ce moment, outre Kaiden Guhle, on ne peut pas être certain du rôle d’aucun gars. Et même si on n’aura pas toutes les réponses cette année (David Reinbacher ne sera pas un produit fini en 2025, par exemple), le CH doit (un peu plus) savoir à quoi s’en tenir dans 82 matchs.

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