Hier, nous avons appris que Gilles Courteau, sentant la soupe chaude, avait choisi de laisser son poste de commissaire de la LHJMQ. Il laisse donc sa place quelques mois plus tôt que prévu.
C’est finalement Mario Cecchini qui s’enligne pour prendre sa place. On parle d’un homme qui n’a pas de liens avec le hockey au même niveau qu’un ancien de la LHJMQ, ce qui peut faire jaser.
«J'aurais préféré qu'on cède les rênes de la ligue à un ancien de la LHJMQ» – @jp_tvasports sur la démission de Gilles Courteau.
Il est aussi question des débuts de Frédéric Allard avec le CH dans l'épisode du jour :https://t.co/yrZVekEL8a
— UFC TVA Sports (@UFC_TVA) March 6, 2023
Évidemment, il y a deux côtés à cette histoire. D’abord, on voit souvent des membres de la LHJMQ rappeler à quel point M. Courteau a eu un grand impact sur la LHJMQ et sur le hockey au Québec. Il a (re)donné à la Q ses lettres de noblesse.
Mais son départ dépasse les cadres de «faire grandir la ligue», on s’entend.
La pression sur sa famille était rendue trop grande.
Sous pression depuis des jours, Gilles Courteau remet sa démission
Il était pourtant catégorique la semaine dernière : pas question qu'il démissionne de son poste de commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec
Le reportage de @cdumoulinSRC pic.twitter.com/0mRKO6t0oG
— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) March 6, 2023
Il sentait sûrement que les pressions pour revenir devant une commission parlementaire n’allaient pas faire de différence dans son cas. Déjà, il s’était mis la classe politique à dos avec ses affirmations faites sous serment qui ne tenaient pas la route.
Oui, le papier de Martin Leclerc aura fait beaucoup de chemin.
Dans les faits, ailleurs au pays, les commissaires ne sont pas challengés.
Non, les commissaires des autres ligues n’ont pas annoncé une retraite imminente, mais ce n’est pas le point. Les gens de la classe politique québécoise n’ont pas frappé sur le clou des initiations parce que M. Courteau s’approchait de la retraite.
Pourquoi est-ce différent ailleurs au pays?
Ce qui est fascinant dans le dossier des initiations dans le hockey c’est que ça aura finalement coûté le poste de Gilles Courteau alors que les commissaires de l’OHL et de la WHL n’ont presque pas été « challengés » dans leurs marchés respectifs…
— Kevin Dubé (@KDubeJDQ) March 6, 2023
Quand on sait qu’il y avait de gros cas qui ont causé des problèmes dans l’Ouest ainsi qu’en Ontario, pourquoi est-ce que le Québec est différent? Est-ce que le tribunal populaire est plus fort ici?
Visiblement, oui.
Le tribunal populaire a eu raison de Courteau https://t.co/7wcYR2DePA pic.twitter.com/QK8z52wR8a
— LeDroit (@LeDroitca) March 6, 2023
Entre Hockey Canada et la LCH, le hockey junior va vraiment mal, n’est-ce pas?
Daniel Carcillo, qui est à la base de l’histoire, est le premier à se demander ce qui se passera avec les deux autres commissaires ailleurs au pays, qui ne sont pas exactement présents publiquement en ce moment.
Question légitime.
Pourquoi le traitement à deux vitesses? Silence radio de MM. Branch et Robinson… https://t.co/FqZx89B7ib
— Mikaël Lalancette (@MikLalancette) March 6, 2023
Après tout, même si Martin Leclerc écrit en français, je ne peux pas croire que Google Traduction ne peut pas aider les gens dans l’Ouest à comprendre la gravité de la situation. Non?
Il y a deux façons de voir les choses. D’abord, on peut se dire que le Québec est trop intense, Sinon, on peut se dire que les politiciens dans le ROC (Rest of Canada) ne prennent pas les choses au sérieux.
Où se situe la vérité?
Il est présentement difficile de penser que les gens qui ont subi des abus dans la WHL ou la OHL sont satisfaits de la façon dont c’est géré dans leur coin de pays, n’est-ce pas?