Démission de Gilles Courteau : que feront les commissaires des autres ligues?

Hier, nous avons appris que Gilles Courteau, sentant la soupe chaude, avait choisi de laisser son poste de commissaire de la LHJMQIl laisse donc sa place quelques mois plus tôt que prévu.

C’est finalement Mario Cecchini qui s’enligne pour prendre sa place. On parle d’un homme qui n’a pas de liens avec le hockey au même niveau qu’un ancien de la LHJMQ, ce qui peut faire jaser.

Évidemment, il y a deux côtés à cette histoire. D’abord, on voit souvent des membres de la LHJMQ rappeler à quel point M. Courteau a eu un grand impact sur la LHJMQ et sur le hockey au Québec. Il a (re)donné à la Q ses lettres de noblesse.

Mais son départ dépasse les cadres de «faire grandir la ligue», on s’entend.

Pas plus tard que la semaine dernière, il affirmait pourtant qu’il n’allait pas quitter. Ceci dit, les pressions sont devenues tellement importantes qu’il n’a pas vraiment eu le choix, au final, de céder sa place.

La pression sur sa famille était rendue trop grande.

Il sentait sûrement que les pressions pour revenir devant une commission parlementaire n’allaient pas faire de différence dans son cas. Déjà, il s’était mis la classe politique à dos avec ses affirmations faites sous serment qui ne tenaient pas la route.

Oui, le papier de Martin Leclerc aura fait beaucoup de chemin.

Qu’on soit d’accord ou pas avec le fait que Gilles Courteau ait été obligé de laisser son emploi, il faut avouer qu’il existe un monde de différences entre la LHJMQ et les deux autres ligues (OHL et WHL) au pays.

Dans les faits, ailleurs au pays, les commissaires ne sont pas challengés.

Non, les commissaires des autres ligues n’ont pas annoncé une retraite imminente, mais ce n’est pas le point. Les gens de la classe politique québécoise n’ont pas frappé sur le clou des initiations parce que M. Courteau s’approchait de la retraite.

Pourquoi est-ce différent ailleurs au pays?

Quand on sait qu’il y avait de gros cas qui ont causé des problèmes dans l’Ouest ainsi qu’en Ontario, pourquoi est-ce que le Québec est différent? Est-ce que le tribunal populaire est plus fort ici?

Visiblement, oui.

Entre Hockey Canada et la LCH, le hockey junior va vraiment mal, n’est-ce pas?

Daniel Carcillo, qui est à la base de l’histoire, est le premier à se demander ce qui se passera avec les deux autres commissaires ailleurs au pays, qui ne sont pas exactement présents publiquement en ce moment.

Après tout, même si Martin Leclerc écrit en français, je ne peux pas croire que Google Traduction ne peut pas aider les gens dans l’Ouest à comprendre la gravité de la situation. Non?

Il y a deux façons de voir les choses. D’abord, on peut se dire que le Québec est trop intense, Sinon, on peut se dire que les politiciens dans le ROC (Rest of Canada) ne prennent pas les choses au sérieux.

Où se situe la vérité?

Il est présentement difficile de penser que les gens qui ont subi des abus dans la WHL ou la OHL sont satisfaits de la façon dont c’est géré dans leur coin de pays, n’est-ce pas?

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