Denis Gurianov : plusieurs équipes l’avaient dans le viseur, affirme Elliotte Friedman

Hier, le Canadien de Montréal a réussi à échanger Evgenii Dadonov aux Stars de Dallas. En retour, c’est l’intriguant attaquant Denis Gurianov qui prend le chemin de Montréal.

J’appelle ça, dans les circonstances, un miracle.

Évidemment, je ne suis pas en train de dire que le CH a volé les Stars. Il existe, après tout, un monde où Gurianov n’explose pas et où Dadonov a du succès à Dallas d’ici la fin de la saison.

Après tout, maintenant qu’il est de retour sous Peter DeBoer, qui a vu l’attaquant passer au prochain niveau l’an passé à Vegas après «avoir été échangé aux Ducks» dans les circonstances que l’on connait, Dadonov pourrait connaître une bonne fin de saison en étant motivé.

Et du point de vue des Stars, échanger un attaquant qui stagnait afin de libérer un peu d’argent n’est pas une vilaine chose non plus. Le club y gagne vraiment dans l’optique où c’est en 2023 qu’on vise la Coupe, pas en 2028.

Sans être l’acquisition de l’année, c’est un pas vers l’avant sur la glace et sur la masse salariale… même si la direction a quand même un brin peur de répéter l’erreur Valeri Nichushkin.

Mais il n’en demeure pas moins que le Canadien a malgré tout réussi à échanger un joueur qui n’avait absolument aucun avenir en ville contre un projet qui est intéressant.

Et il a réussi à le faire alors que plusieurs équipes le voulaient, selon Elliotte Friedman.

Le fait que plusieurs équipes étaient dans la course et qu’un Evgenii Dadonov en location était la meilleure offre que Dallas pouvait avoir en dit cependant long sur sa valeur marchande et sur l’opinion des Stars à son endroit.

Mais le pari du Canadien, c’est que l’opinion des Stars n’est pas la bonne.

C’est aussi (vraisemblablement) l’opinion des Flyers puisque Friedman croit que le club de Philadelphie était aussi intéressé par les services de l’ancien choix de première ronde.

Jeff Marek a quant à lui nommé les Hurricanes, mais Friedman n’a «aucun doute» qu’il y avait plusieurs clubs dans la course à ses services. Ça aide à remettre les choses en perspective, quand même.

Dans les faits, parce qu’il n’avait que 12 minutes de jeu par match en moyenne au Texas, le Russe ne pouvait pas vraiment s’améliorer de manière considérable. Il n’aidait pas à gagner.

Le voilà maintenant dans un environnement où le mot «développement» est important. Cela va l’aider à tenter de (re)devenir un joueur qui peut avoir un impact dans la LNH. #RisqueCalculé

Il sera aussi sous les ordres d’un entraîneur qui est bon pour développer des gars qui ont peut-être besoin d’un petit boost de confiance pour passer au prochain niveau.

Ça ne veut pas dire que cela va assurément réussir, mais tant qu’à avoir genre un choix de quatrième tour, aussi bien aller chercher un joueur rapide et talentueux comme Kent Hughes les aime, non?

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