Départ de Guy Boucher : il voulait devenir entraîneur-chef à Toronto

Suite à leur élimination lors du premier tour des séries éliminatoires, les Maple Leafs de Toronto ont procédé à des changements, dont celui de l’entraîneur-chef.

Craig Berube a pris la place de Sheldon Keefe et ce dernier est maintenant l’entraîneur en chef des Devils du New Jersey.

Ce changement ne peut qu’aider les Maple Leafs qui connaissent beaucoup d’insuccès dans les séries éliminatoires depuis trop longtemps.

Fait intéressant, la dernière fois que les Maple Leafs ont gagné trois séries dans un seul parcours éliminatoire, c’était en 1931-32. Lorsqu’ils ont gagné leur dernière Coupe Stanley en 1967, il n’y avait que quatre équipes en séries, donc deux séries à gagner, seulement.

L’arrivée de Berube pourrait changer la donne, mais on a appris hier que c’était terminé entre l’entraîneur adjoint du club, Guy Boucher, et les Leafs.

Eh bien voilà qu’on en saurait plus sur la décision de Boucher à ne pas revenir avec les Leafs, si on se fie à Elliotte Friedman dans le dernier épisode du « 32 Thoughts Podcast ».

« Je crois que Boucher a mentionné que si un changement d’entraîneur avait lieu, qu’il aurait aimé ça être un candidat. Je ne sais pas à quel point Toronto était sérieux avec cette demande ou même s’il était un candidat. » – Elliotte Friedman

Lorsque Berube a été nommé entraîneur-chef des Leafs, certaines personnes auraient dit à Friedman de regarder la situation bien comme il faut, à savoir comment Boucher et l’organisation vont réagir.

On connaît la suite.

Rappelons que Boucher n’est pas un homme de Brad Treliving, ce qui a dû impacter la décision de la direction.

Toujours selon Friedman, ce n’est pas une grosse surprise, mais on peut se demander si Boucher a même été un candidat dans la recherche d’entraîneur-chef.

Si Boucher n’a même pas été considéré pour ce poste, on peut facilement comprendre la décision de ne pas revenir à Toronto comme instructeur de l’avantage numérique.

Boucher aimerait bien revenir derrière le banc d’une équipe, mais pas comme un adjoint.

Il a tout de même six ans d’expérience à la tête d’une équipe de la LNH (Lightning de Tampa Bay de 2010-11 à 2012-13 et Sénateurs d’Ottawa de 2016-17 à 2018-19).

Le natif de Notre-Dame-du-Lac a aussi coaché le SC Berne en Suisse et a d’ailleurs gagné la Coupe du président avec les Voltigeurs de Drummondville en 2009.

L’homme de 52 ans pourrait aider un club qui se cherche un nouvel entraîneur-chef, mais pourra-t-il se trouver du boulot à la tête d’une équipe?

Il faut préciser que les 32 équipes ont déjà leur entraîneur-chef en vue de la prochaine saison.

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