Depuis 1998, les choix de première ronde du CH performent plus qu’on pourrait le penser

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Souvent, lorsqu’on pense aux choix de repêchage du Canadien durant les dernières années, certains affirment très rapidement que la très grande majorité des joueurs repêchés en première ronde ne répondent pas aux attentes. On pense rapidement à Louis Leblanc, Michael McCarron et Nikita Scherbak dans les plus récentes cuvées, qui n’ont jamais réussi à s’établir dans la LNH.

Sauf que lorsqu’on regarde un portrait plus global, soit durant les 22 dernières années, on réalise qu’en fait, ce n’est pas si catastrophique.

L’excellent Andrew Zadarnowski s’est justement penché sur la question et, en classant les espoirs selon le rang auquel ils ont été repêchés en rapport au rang qui leur était projeté (ce qu’on appelle en anglais des reachs et des drops), a regardé si ces espoirs sont devenus des joueurs réguliers de la LNH ou non.

Ça fait beaucoup de vert, et ajoutez à cela les noms en jaune, qui sont encore en développement. Les prochaines années nous permettront de voir où ils se classent.

Ce qu’on remarque rapidement, c’est la catégorie reach (les joueurs repêchés plusieurs rangs avant leur rang projeté), qui est remplie de rouge. De toute évidence, tenter de dénicher un joueur qui est passé sous le radar dès la première ronde ne sourit pas au Canadien, alors que David Fischer, Jarred Tinordi et Michael McCarron ne se sont jamais établis dans le circuit Bettman.

Toutefois, il faut prendre certaines de ces données avec un grain de sel. Oui, des joueurs comme Mike Komisarek, Alex Galchenyuk et Marcel Hossa ont été des joueurs réguliers dans la LNH, mais ils n’ont pas réussi à devenir aussi dominants qu’on pouvait le prévoir lorsqu’ils ont été sélectionnés par Montréal.

Le point principal à retenir de cet exercice, c’est que le repêchage n’est pas une science exacte. Toutes les équipes effectuent des mauvaises sélections au fil des années, ce n’est pas seulement à Montréal que ça se passe.

Et, au final, on voit qu’avec un échantillon d’une vingtaine d’années, une bonne partie de ces joueurs s’établissent dans la LNH.

Reste à voir où se situeront les Cole Caufield, Kaiden Guhle, Noah Juulsen et Ryan Poehling d’ici quelques années.