Depuis huit matchs, Stuart Skinner est en feu

Au début des séries, Stuart Skinner était un boulet pour les Oilers. Le club devait composer avec le fait que son gardien ne faisait pas du tout le travail devant son filet.

À un certain point, alors que rien n’allait, Calvin Pickard est arrivé en renfort. Il a fini le match #3 contre Vancouver en plus de jouer les deux duels suivants. Il a gagné le match #4.

Depuis ce temps-là, Skinner est revenu en force. Et disons qu’en huit matchs (deux contre les Canucks et six contre les Stars), le gardien est en feu. Sa fiche de 6-2, sa moyenne de 1.88 et son taux d’efficacité de .920 démontrent qu’il est un facteur de la présence des Oilers en finale de la Coupe Stanley.

Évidemment, il faut se demander jusqu’à quel point il a été fouetté par le fait d’avoir perdu son filet contre Vancouver. Est-ce que c’est la seule raison pour laquelle il s’est relevé comme il l’a fait?

Jusqu’à quel point, par exemple, a-t-il profité des conseils d’un spécialiste en psychologie du sport?

Connor McDavid a beau dire que tout le monde sait que sans Skinner, le groupe ne serait pas là, mais il faut aussi regarder de l’autre côté de la médaille dans le cas de Skinner.

Deux questions me viennent en tête.

  • Est-ce que le gardien reviendra à la normale contre les puissants Panthers? Un gars ne peut pas jouer au-dessus de sa tête pendant des mois…
  • Est-ce que les Oilers joueraient plus offensivement si un gardien de confiance était devant le filet?

Après tout, même si des gardiens plus «obscurs» ont gagné la Coupe Stanley en 2022 et en 2023 et que le dernier «gros duel» de gardiens en finale remonte à 2021 (Andrei Vasilevskiy contre Carey Price), on s’entend que les Panthers ont l’avantage devant le filet.

Les gars peuvent s’en permettre plus en Floride qu’à Edmonton et les Panthers seront contents d’affronter un gardien qui n’est pas Andrei Vasilevskiy, Jeremy Swayman ou Igor Shesterkin.

Est-ce que cela explique pourquoi les Oilers, qui vont tenter de ramener la Coupe Stanley au pays, n’ont tiré que 10 fois au filet hier, contre Dallas? Est-ce qu’avec un gardien fiable devant le filet, le club aurait pris plus de chances offensivement?

Évidemment, ce sera un gros sujet en finale. Les Oilers ont d’ailleurs un bon désavantage numérique, mais il sera mis à rude épreuve quand les Panthers auront un homme en plus.

Mais on s’entend que pour voir les Oilers gagner, ça va surtout prendre des grosses performances des meilleurs patineurs.

Hier en est un bon exemple. Connor McDavid (un but, une passe), Leon Draisaitl (une passe), Evan Bouchard (deux passes) et Zach Hyman (un but) ont tous noirci la feuille de pointage. Les meilleurs ont été les meilleurs.

On n’aurait peut-être pas misé sur une participation en finale des Oilers en 2024 après le changement d’entraîneur en novembre dernier (fiche de 3-10 après 13 matchs), mais le club s’est levé. Et il l’a fait avec… Corey Perry. #QuelleSaisonBizarre

Connor McDavid a la chance de s’inscrire dans l’histoire et de mettre fin aux fameuses discussions entourant le fait «qu’il est bon, mais qu’il lui manque une Coupe» dans les prochains jours. Il doit être motivé à fond.

Leon Draisaitl, dont les rumeurs autour de son futur sont nombreuses, pourrait possiblement plus facilement quitter Edmonton après avoir battu les Panthers. Après tout, il l’aurait, sa bague.

Donc oui, les enjeux à surveiller sont nombreux en finale.

En rafale

– Ça commence seulement samedi et la série sera longue. Je comprends qu’il y a du voyagement en masse, mais…

– Vancouver aura les Jonas Brothers à la Coupe Grey et 50 Cent pour ouvrir la saison des Lions. On aime ou pas?

– Gros contrat.

– Félix Séguin, privilégié de la vie. [JdeM]

– Contenir Connor McDavid n’a jamais été simple.

 

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